Voici un texte que j'ai dut écrire en cours avec, pour sujet : "écrire la page du journal du narrateur du "Horla" datée du 18 mai.
J'espère que ça vous plaira

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18 mai. - Mon état s'aggrave dangereusement, je sens que la mort n'est pas loin, elle me guette, me sourit la nuit de ses yeux froids. J'entends son rire qui résonne dans ma tête et me glace le sang. Ses démons me surveillent la nuit. Je les vois jouer aux cartes au pied de mon lit.
Pourquoi ? Pourquoi moi ? Je suis sûr qu'ils attendent ma mort, ou bien, attendent-ils pour me tuer ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je crois que je perds la raison. Suis-je devenu fou ? Tout ceci à tellement l'air réel. Ces nuits hantées de fantômes venant m'annoncer que mes ancêtres sont déçus par moi, d'animaux étranges qui viennent me susurrer à l'oreille que mes prières, mes cris et mes supplications ne changeront, en rien, le dénouement de ma vie. Et ces affreux démons, ces petits êtres qui s'amusent à me faire peur. Et ce rire, ce rire qui fend mon âme, qui fend mon être. Il me fait frissonner jour après jour et jour et nuit ne me laissant aucun répit.
Que dois-je faire ? Qui me croirait ? Je suis seul à voir ces étranges choses. Je ne veux pas mourir, pas si tôt. Dois-je passer outre ? Faire comme si de rien n'était ?
Mais la fatigue reprend le dessus et les bras de Morphée m'attirent auprès d'...
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Je suis une renarde. Les renards n'ont pas de nom, pas de prénom et ne peuvent pas écrire.
On a tous de la folie en nous, arrêtons de la cacher et devenons tous fous !!!