Je ne sais pas. Tu sais, toi ?
Pourquoi les gens vont et viennent ?
Pourquoi se dire que la douleur passera ?
Quand même tant de tristesse empêche la haine
Dit-toi que rien n'est sûr, rien n'est vrai
La vie n'a rien de pure, pas plus que de crever
Le vérité glisse comme une livre de savon
Impossible de la tenir, mentir serait-il bon ?
Bon pour tous, pour votre couple, nos imaginations
Tes rêves d'un monde meilleur tu peux te les mettre au fion
Plus rien à offrir, ils te laisseront le ventre vide
Qui ça ? N'importe qui tant qu'ils ont tout dans le bide
On se sert la ceinture pour nourrir nos gosses
Ils ont tout ces enflures, pendant que dans nos dos, se forment des bosses
Ils sont boursoufflés, bouffis par l'alcool
On est assoifés, abrutis par des pubs pour de belles bagnoles
Ils s'amusent dans les soirées hype avec tout leurs amis bobos
Nous, on s'y ennuis comme devant le JT de Jean-Pierre Pernault
Mais bon, c'est comme ça. Qu'est-ce qu'on peut y faire ?
La dernière solution serait d'attendre le train
La tête sur les rails de chemin de fer
Certains pensent, d'autres agissent et le reste subit
Y en a même qui s'enferment dans des emprunts
C'est ça la vie, ou comment se rendre compte qu'on n'est ni plus ni moins qu'une carie
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Écrire et être lu, c'est se dévoiler au reste du monde.