| | CC 89 | |
| Auteur | Message |
---|
Titi

Messages : 1099 Date d'inscription : 29/06/2016 Localisation : Dans la région de la cancoillotte Humeur : Miaou
 | Sujet: CC 89 Mer 6 Déc 2017 - 21:29 | |
| Hellow  Des sujets. Une heure pour écrire. C'est le cc  Comme d'habitude, vous avez maximum 1 h pour poster votre écrit en choisissant un thème (ou plusieurs pour les plus fous  ). Un poème ? Du théâtre ? Une nouvelle ? Un extrait de roman ? Ou encore un texte court ? Pas de problème  Faites fonctionner votre imagination. Cette semaine, l'un des sujets proposés sera une image. 1) Les caprices 2) L'alchimiste ivre 3) Un enfant turbulent 4) Les rêves d'une peluche (proposé par flocon) 5)  ------------------------------------------------------------------------------------------------ Si tu as un souci, n'hésite pas à me MP Hey, pssst, Invité , j'ai répertorié tous les textes que j'ai postés sur le forum ~ ici~ Fais-y un tour si le coeur t'en dis Les mercredis, 21h30 environ (heure française), je lance le CC. Vous pouvez d'ailleurs m'envoyer vos suggestions par mp (ou discord).CDF (Poésies, Chansons, Chamarrés) , mon signe distinctif est ♫- "Je leur rendrai ce grand service parce qu'on ne me l'a pas rendu à moi." (Philippe Labro - Les cornichons au chocolat) "Ce n'est pas parce qu'on a les meilleurs intentions au monde, qu'on ne fait pas des dégâts." - https://youtu.be/pR3lqr7_KBY - Tous mes sens charmés Hypnose et divins délices J'aime les haïkus - Je te juge:
-
| |
|  | | K Emmerdeur officiel

Messages : 443 Date d'inscription : 13/11/2017
 | Sujet: Re: CC 89 Mer 6 Déc 2017 - 22:05 | |
| [-18]Vous ne lisez ce texte qu’à vos risques et périls Un enfant turbulent Octobre 1919 Le professeur Dunn avait été appelé en urgence, suite à un appel paniqué de la mère de l’enfant. C’était toujours le cas, nota-t-il, ce sont les mères qui appellent. Les pères n’avaient jamais été portées sur la psychanalyse, qui empêchaient – selon eux – les hommes d’être de vrais hommes, les femmes de vraies femmes et les banquiers de vrais juifs. Ainsi avait-il développé dès le début de sa carrière une approche commercial basé sur l’hameçonnage des mamans. Après tout, l’enfant ne payait pas. Et si de temps en temps il devait sonder les tréfonds d’une esseulée, et bien, cela faisait aussi partie des charmes du métier. Il embrassa Walburga, la mère du petit Josef qu’il avait déjà selon des termes bibliques connue au moins trois fois, la dernière sur la table de la cuisine où elle lui demandait de faire sauter sa censure en zozotant, et lui demanda de voir son fils. Il grimpa les escaliers quatre à quatre, ne remarquant même plus depuis le temps l’oiseau empaillé que la famille identifiait comme un phœnix, bien qu’il fût persuadé qu’il ne s’agissait que d’un vulgaire pigeon. Arrivé devant l’enfant, un noiraud geignard tout ce qu’il a de plus banal, le psychiatre demanda ce qui troublait tant son jeune patient. Ce dernier, après un temps de silence, murmura : « Je vois des gens morts. » « Ma foi, admit-il, ce n’est effectivement pas courant. Et comment cela se fesse ? Voyez-vous des esprits ? - Oh que non, Monsieur le Professeur, mais voyez-vous je conçois dans mon esprit des expériences. J’ai d’abord vu deux fourmis se battre dans l’herbe du jardin. Une noire et une rouge. Et j’ai remarqué que la rouge gagnait presque toujours. Cela m’a toujours fasciné. Pourquoi les fourmis rouges gagnaient ? Alors, quand j’allais au parc, je prenais un bocal et je récupérais les fourmis. C’était un travail fastidieux car il fallait toujours laisser un peu d’air. Certaines de mes fourmis sont mortes d’asphyxie et d’autres sont mortes brûlés par le soleil. Mais j’ai pu refaire une constatation, les fourmis rouges étaient meilleures que les noires. Alors j’ai eu une idée, et si c’était pareil avec les autres animaux. Donc j’ai pris les deux chats de ma voisine Mädche, les ait mis dans une cage et j’ai déclaré qu’un seul des deux n’en sortira et qu’aucun ne serait nourris. Et là étrangement, c’est le chat noir qui a gagné. - C’est fort passionnant, mais je ne vois pas pourquoi des fourmis expliquent ta vision de gens morts… - Cela explique qu’il me faudrait plus de chat, mais que cela ne sera qu’une étape intermédiaire. J’aimerai tester avec des humains. » Il y eut un silence, finalement Dunn déclara : « Ecoute petit, tes expériences sont vraiment intéressantes mais manque encore un peu de rigueur. Mais n’aie crainte, d’ici quelques années, tu iras en faculté de médecine et tu pourras développer un vrai protocole. » Il sorti de la pièce. Dans le vestibule, Walburga demanda : « Alors Docteur ? - Ne vous inquiétez pas, murmura Dunn, ce n’est que l’imagination fertile d’un enfant… » Il sorti, en se disant qu’il aimait particulièrement cette famille Mengele. Le twist, pour celui au fond qui ne suivait rien en histoire. | |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: CC 89 Mer 6 Déc 2017 - 22:06 | |
| AVERTISSEMENT : CE TEXTE CONTIENT DES PROPOS SEXUELS, CRUS ET DÉGUEULASSE ! DES SCENES DE SEXE Y SONT DÉCRITES ! VOUS ETES PRÉVENUS -18Les rêves d'une peluche : Pourquoi avait t'il fallut que je me retrouve encore une fois toute humide...? Pourquoi avait t'il fallut qu'il se frotte encore contre moi cette nuit là ? Oh non ! Je l'entends qui revient ! Il a des ciseaux à la main, des tubes en cartons... Que compte t'il fai.. Il m'a attrapée !!! Je le sens enfoncé les lames des ciseaux à l'arrière de mon être... C'est froid ! Il coupa dans mon tissu, laissant apparaitre mon rembourrage 100% coton, à laver à sec ! Il inséra le tube en carton, qu'il recouvrit auparavant de mousse et où il plaça un préservatif ! Il recousit le tout laissant apparaitre un trou béant dans mon derrière. Il m'expliqua qu'il m'avait créé un anus artificielle, afin de passer de chaudes nuits d'hiver en moi. Le lendemain soir, il vint se coucher comme à son habitude. Il m'agrippa et m'amena tout prêt de son caleçon. Je vis sa main glisser vers son vêtement avant de commencer à faire des mouvements. Une chose, une ombre noire énorme se dessina alors sous ce slip-boxer très viril ! Il sortis alors son sexe qu'il frotta doucement contre moi. Je le sentait dur, épais et chaud. D'un coup il me retourna et je sentis son pénis contre le trou qu'il m'avait fait. Il me pénétra d'un coup sec et brutal, qui faillit arracher mon œil en plastique. Il me secoua, faisant des mouvements de va et viens, jurant et gémissant tel un nouveau né déjà vieillard ! Bientôt je sentis un liquide chaud et pâteux coulé le long de mon tube. Il s'agissait de sa semence qu'il avait généreusement offert à mon nouvel anus ! Souillée à nouveau, il m'abandonna sur le côté de son lit d'où je tomba. Le reste de la nuit fut calme, j'étais plongée dans mes rêves... Hé oui ! Les peluches rêvent aussi, surtout lorsqu'elles se sentent sales... Moi je rêvais de choses simples : Vivre comme un humain pour ressentir autre chose que la souillure d'être un objet sexuel, aimé les gens et qu'ils m'aiment en retour... Et surtout ne plus me faire violée chaque soir ! |
|  | | flocon L'admin venue du froid et fan de l'hiver

Messages : 307 Date d'inscription : 06/06/2017 Localisation : perdue dans mon monde blanc hivernal Humeur : désespérée par le monde qui l'entoure
 | Sujet: Re: CC 89 Mer 6 Déc 2017 - 22:14 | |
| Les rêves d'une peluche [TP]
Je trône sur une étagère depuis tellement de temps que je n'ose plus croire que j'en partirai. Le temps ne m'a pas épargné, je suis recouvert par une fine couche de poussière que le propriétaire des lieux ne prend même plus la peine d'enlever. Mes habits qui déjà à l'époque étaient d'un goût douteux, sont maintenant complètement passé de mode. Je les voyais bien les petits nouveaux à chaque fois complétement différent des autres mais que les enfants voulaient toujours à tout prix et qu'ils trimballaient ensuite partout avec eux. Ils étaient sales à force d'être trainé par terre, dans la boue et les flaques d'eau. Mais moi je les enviais, j'avais envie d'être complètement abimé à force d'être utilisé, au lieu de rester là à me faire salir et user par le temps. Dans les premiers temps je rêvais de voir briller les yeux d'un enfant quand il me verrait pour la première fois. Je rêvais d'un enfant qui serait tellement attaché à moi qu'il serait triste et perdu si je disparaissais. J'ai revu mes espoirs et mes rêves, aujourd'hui je ne souhaite plus qu'un regard qui me prouverait que j'existe encore.
------------------------------------------------------------------------------------------------ Je suis un flocon de quoi je ne sais pas. D'avoine ou peut être de glace. Je préfère le flocon de neige, magnifique mais fragile et avant tout éphémère. * * * * * * * * * * Je suis un flocon de neige solitaire Délaissé par mes pairs, abandonné Dans une région où le soleil règne en maître Sous ce ciel bleu infini qui n'a jamais vu l'hiver Je vis en espérant voir le jour où virevolteront dans ce ciel tristement bleu de doux cristaux de glace
* * * * * | |
|  | | Yorffeez Vélo bourré au fond d'un puits

Messages : 338 Date d'inscription : 19/02/2017 Localisation : Dans le puits Humeur : Imbibé
 | Sujet: Re: CC 89 Mer 6 Déc 2017 - 22:28 | |
| Image 5 Saint Nicolas à Grove Street Le souffle coupé et la boule au ventre, Hervé enjambait chacune des marches de l’escaliers grinçant d’un pas paniqué. Dans les ténèbres de cette grande maison abandonnée et laissée aux araignées, il ne parvenait qu’à distinguer son ombre affolée danser sur les murs pourris de la demeure. L’envie était grande pour lui de se retourner pour évaluer à quelle distance se trouvaient ses deux poursuivants mais il ne préféra pas s’y risquer. Ce simple mouvement de tête par-dessus son épaule aurait pu le faire trébucher dans cet affreux escalier circulaire.
Le jeune garçon attendit donc d’être arrivé au fond d’un corridor froid et baigné dans l’obscurité pour reprendre son souffle et constater avec un grand soulagement qu’il n’y avait plus personne derrière lui. D’ailleurs, il se rendit compte qu’il faisait calme…
-Trop calme, répéta-t-il pour lui-même en essuyant une larme naissante.
La quiétude présente contrastait en effet grandement avec les hurlements lugubres qu’il avait entendu plus tôt. Ceux qui s’étaient résumés à des colériques : « Il n’a pas été sage, il n’est pas sage et ne sera jamais sage ! Cinq étoiles sur sa tête!».
Et en effet, sage, il ne l’avait pas beaucoup été cette année. Pis, à peine quelques minutes plus tôt, il s’était fait prendre la main dans le sac à explorer une maison abandonnée avec ses « amis ». Ces mêmes compères qui l’avaient abandonné quand ils avaient vu le grand Saint venir vers eux accompagné du terrible père Fouettard ! Un père Fouettard bien différent de celui présenté dans les livres à colorier… Tout en muscles et équipé de diverses armes étranges dont une longue machette, l’homme qui accompagnait le saint patron des écoliers possédait également non pas un fouet mais bien une grande cravache terminée par d’inquiétantes pointes qui rendues scintillantes par la lumière de la demi-lune.
Même Bernard, le supposé meilleur ami d’Hervé, avait pris la poudre d’escampette. Et tandis que le garçon se lamentait sur son propre sort, le Père Fouettard inspectait le rez-de-chaussée avec minutie. Les lieux paraissaient étrangement familiers à l’homme armé dont le regard s’arrêta sur ce qui ressemblait à une photo de famille couverte de poussières et abîmées par les années. Et tandis qu’un sursaut de nostalgie l’envahit quand il reconnu les personnes qui y figuraient, un imposant personnage déboula dans la pièce en allumant toutes les lumières :
-Je crois que t’as choisi la mauvaise maison ! lui hurla le nouvel arrivant.
Celui-ci, gros bonhomme vêtu d’une chemise verte et coiffé d’un bob noir, fonçait sur Fouettard en brandissant une grosse batte de base-ball. L’acolyte du Saint à la tenue rouge eut à peine le temps de reconnaitre son ami d’enfance Big Smoke que déjà plusieurs étoiles flottèrent devant ses yeux. Sonné, il tenta néanmoins de raisonner son vieil ami qui visiblement était déterminé à le réduire en bouillie. Hervé, quant à lui, toujours caché à l’étage, avait entendu le remus ménage et s’empressa de quitter au plus vite la maison et cette fois-ci en courant bruyamment vers la première fenêtre qu’il vit. Il s’empressa de l’ouvrir pour atterrir sur le toit proche d’un carport dont il descendit avant de tomber dans l’herbe fraîche de décembre.
-Ah… hem…entendit-il derrière lui.
Il se retourna et vit avec horreur que Saint-Nicolas se trouvait juste derrière lui. L’homme à la grande barbe blanche répéta alors combien Hervé était un garçon difficile, jamais content et capricieux avant de brandir vers lui sa crosse en or qui, dans l’ambiance lunaire, apparaissait aussi orgueilleuse que mystique. Un rayon d’argent aveuglant le frappa en plein cœur…
-Cheeeeeeeeeeeese !
Le flash du photographe lui avait presque brûlé les yeux. Hervé secoua alors plusieurs fois sa petite tête blonde et constata qu’il se trouvait sur les genoux du Saint au milieu d’un super marché. Saint qui, dans sa barbe, lui murmura :
-Et voilà Hervé! Tu as ta photo ! Mais rappelle-toi. Tu dois rester sage avec ta maman et surtout… arrêter de trop jouer aux jeux vidéo.
Hervé acquiesça puis s’empressa de quitter les genoux du grand saint, impatient d’échapper à son haleine sponsorisé par la vodka et Marlboro. ------------------------------------------------------------------------------------------------ "Pas un jour sans une ligne" | |
|  | | Contenu sponsorisé
 | Sujet: Re: CC 89  | |
| |
|  | | | CC 89 | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |