| | [SUJETS] CC 2.27 | |
| Auteur | Message |
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Phoenix Piou grincheux accro au café
Messages : 1941 Date d'inscription : 06/01/2015
![[SUJETS] CC 2.27 Empty](https://illiweb.com/fa/empty.gif) | Sujet: [SUJETS] CC 2.27 Mer 22 Aoû 2018 - 21:30 | |
| Bonsoir o/ vous avez l'habitude  Des thèmes --> 1h pour faire un texte ^^' Voilà les sujets :1 - Promise 2 - Emporté par les flots 3 - Comme une impression... 4 - De la neige en été Et un bonus phrase pour la route (a placer au début ou à la fin) : Il était étendu, là, sur...Bonne écriture o/ |
|  | | K Emmerdeur officiel

Messages : 412 Date d'inscription : 13/11/2017
![[SUJETS] CC 2.27 Empty](https://illiweb.com/fa/empty.gif) | Sujet: Re: [SUJETS] CC 2.27 Mer 22 Aoû 2018 - 22:12 | |
| Promise Conte Moderne Il était étendu là, sur le bûcher. A côté d’elle se trouvait une femme voilée qui pleurait. On avait toujours dit à Pragna qu’elle était une princesse. Non pas qu’elle fut d’une bonne caste, mais la dot considérable qu’allait lui fournir les usines de son père lui permettrait assurément de trouver un bon parti. Après tout, en Inde, même le plus strict principe religieux peut se tordre pour laisser place au pragmatisme. Et même si elle n’était pas aussi bien considérée que son grand frère, elle était pourtant choyée car étant la cadette. Ils formaient une famille soudée et s’aimaient tendrement.
Et Prahbu était un ange, l’homme parfait qui pourrait ravir le cœur de Pragna. Beau et spirituel, ayant fait les meilleurs écoles d’Angleterre et d’une excellente caste, quoique d’une fortune inférieure. Il n’eut pas de mal à convaincre la jeune femme et son père. Depuis ce ne fut plus que rencontre entre les deux familles. C’est bien simple, on voyait toujours Prahbu au bras de sa promise. Bientôt le mariage fut célébré, comme le voulait la tradition, et les deux amoureux furent littéralement recouvert d’or. Chaque invité apportait des présents plus magnifiques les uns que les autres.
Lorsque la fête fut finie, et que le couple rangeait les cadeaux, Pragna fut surprise de trouver une enveloppe avec écrit ce message énigmatique : « En cas de doute, appelez Kaurava. » Elle fut bien en peine de se remémorer qui lui avait passé l’enveloppe, et cru à une mauvaise plaisanterie. C’est alors qu’une véritable démone arriva : la mère du marié. Elle traita sa brue comme une esclave, l’obligeant à travailler pour elle. Quand elle fit part de son malheur à Prahbu, ce dernier haussa les épaules. Il était impossible de contredire sa mère.
Par malheur, une banqueroute toucha le commerce du père de Pragna, ce qui mit sa dote en retard. Pour la pousser à arriver plus vite, la marâtre fit malencontreusement tomber une poêle pleine d’huile bouillante sur le visage de celle qui était désormais inutile, accident domestique fréquent en Inde. Elle s’écria alors, comme un réflexe « Kauvara » et la mère mourut aussitôt.
Pendant un court instant, la mariée bénit le ciel mais il fallut se rendre à l’évidence : depuis cet incident, Prabhu ne l’aimait plus. « Maudite fille ! Tout ça c’est de faute ! » et il lui cracha au visage. C’en était trop pour Pragna qui se mit à sangloter. Alors entre ses larmes, elle murmura « Kauvara », et son mari mourut à son tour.
Dans certaines régions du Nord de l’Inde, il est de coutume de brûler les corps, mais aussi pour agrémenter d’incinérer la veuve dans le même temps. C’est une bouche en moins à nourrir. Pragna se trouvait bien embêté sur le bûcher. Alors pour la dernière fois, elle jeta son cri vers le ciel : « Kauvara » et une dernière fois fut sauvée. Le feu venait de s’allumer… ------------------------------------------------------------------------------------------------ 2ème de la Chasse aux Œufs 2019 1er du Concours Théâtre 2019 |
|  | | Yorffeez Vélo bourré au fond d'un puits

Messages : 336 Date d'inscription : 19/02/2017 Localisation : Dans le puits Humeur : Imbibé
![[SUJETS] CC 2.27 Empty](https://illiweb.com/fa/empty.gif) | Sujet: Re: [SUJETS] CC 2.27 Mer 22 Aoû 2018 - 22:22 | |
| Emporté par les flots Personne n’y croyait… Et pourtant, le navire allait disparaître ! Bientôt, plusieurs centaines de passagers allaient mourir.
Il faisait nuit noire. L’air sur le pont était à la fois doux et salé. Les étoiles indifférentes dans le ciel semblaient se délecter de la tension des malheureux voyageurs qui voyaient leur dernière heure approcher.
Les hommes et les femmes à bords se laissaient doucement mais visiblement dominés par leurs instincts de survie, révélant leur vrai visage et leur individualisme flagrant. Sur le pont principal, c’était l’émeute pour déterminer qui pourrait monter à bord des canaux de sauvetage.
Seul Alain, sagement assis dans son canapé rouge qu’il avait installé là dans la foulée, juste à côté de la cabine du capitaine, semblait se régaler de la situation. Il y avait dans ses yeux glacés un certain contentement. Enfin, la mort de tous ces individus – et quelle tragédie – allait lui donner raison. Pourtant, ce n’était pas faute de les avoir prévenus. Maintenant, tous se mordaient les doigts et Alain paraissait s’en amuser. Mon son sourire disparu assez vite de son visage quand il réalisa que de toute façon, même si ces misérables étaient là devant le fait accompli à s’entre-tuer pour espérer survivre, plus personne ne lui prêtait attention… Et qu’il aurait aimé qu’on lui dise : « En fait, tu avais raison, Alain, on aurait dû t'écouter… »
Alors, déçu et frustré, l’homme se releva de son canapé et s’en alla traverser la foule hystérique et délirante. Cette foule qui ne formait plus qu’une masse homogène, difforme et suintait la peur.
D’un pas lent, il passait dans cette troupe de pleurent-la-mort et humait pleinement cette ambiance marine que ses narines accueillir avec plaisir. Il était seul prêt de la proue. Cette même proue qui chaque seconde de plus se rapprochait d’un horizon terrifiant et vide… Paysage infernal qui annonçait que tous allaient périr. Vue morbide d’un gosier que nul n’aurait imaginé et qui allait tous les avaler sans distinction.
Il y eut un bruit sourd suivi d’un silence morbide lorsque le navire bascula, suivit d’une addition assourdissante de cris lorsque le bateau - dont l’épave ne serait probablement jamais retrouvée - plongea tout entier dans les abysses d’un monde inconnu. Tous avaient hurlé. Tous sauf Alain. Lui, avait murmuré : « Je vous avait bien dit que le Terre était plate. »
------------------------------------------------------------------------------------------------ "Pas un jour sans une ligne" |
|  | | Hartsock Vieux cerf dalleux invincible face à Timmy

Messages : 1738 Date d'inscription : 19/11/2015 Localisation : Dans la lune Humeur : Comme un oiseau sans ailes
![[SUJETS] CC 2.27 Empty](https://illiweb.com/fa/empty.gif) | Sujet: Re: [SUJETS] CC 2.27 Mer 22 Aoû 2018 - 22:40 | |
| Promise Un jour, un regard, un sourire parmi d'autres ; Un coup de tonnerre, un nouveau trouble fête, La foi en un bonheur qui pourrait être nôtre. La plus attirante de toutes les amphètes :
Il s'agit bien de cette passion amoureuse. Cette immense froidure qui brûle mon coeur, Ce visage qui réjouit ma vie malheureuse, Ces yeux aussi ardents qu'une forte liqueur.
Il pourrait tomber cordes dans tout l'horizon, Neiger jusqu'à ensevelir chaque montagne. Je sais que les arbres vivent en toutes saisons, Que le crépuscule touche aussi la campagne.
J'attends donc ce jour où l'ardeur me gagnera. J'attends cette joie que je penserai acquise, Ce jour où je verrai par delà l'apparat, Battre le coeur solitaire de ma promise. ------------------------------------------------------------------------------------------------ Signe distinctif de chasseur de fautes : µ ------------------------------------------------------------------------ "Ô tristesse ! On passe la moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime." VICTOR HUGO
Dernière édition par Hartsock le Mer 22 Aoû 2018 - 22:53, édité 3 fois |
|  | | Tifani Commentatrice détaillée et pro du CC

Messages : 275 Date d'inscription : 20/05/2015 Localisation : En cours Humeur : A la recherche de réponses
![[SUJETS] CC 2.27 Empty](https://illiweb.com/fa/empty.gif) | Sujet: Re: [SUJETS] CC 2.27 Mer 22 Aoû 2018 - 22:43 | |
| Bonjour, vraiment désolée du retard, et du coup je comprendrais que ça ne soit pas pris en compte, mais comme je l'ai fait, je le poste quand même! J'avais choisi comme sujet "Promise".
Lyn marqua une pause dans le couloir plongé dans l'obscurité pour laisser des pas s'éloigner, plus loin dans la maison. Une fois sûre qu'il ne se dirigeait pas dans sa direction, elle se faufila de nouveau en silence, s'orientant comme elle le pouvait dans l'immense habitation. Jusqu'à présent, personne n'avait soupçonné sa présence. Sans son armure, qu'elle avait laissé dans un buisson à la tombée du jour, elle était presque indétectable, le bruit de ses mouvements étouffé par ses vêtements en toile simple.
C'était tout aussi silencieusement qu'elle avait pénétré dans la pièce à peine éclairée par une bougie, et avait entrepris de refermer la porte. Même la porte se rabattit sans le moindre grincement. Mais alors qu'elle se retournait, une voix la fit sursauter, et perdre totalement sa concentration.
- Je t'attendais.
Lyn se retourna avec une lenteur presque cadavérique vers le lit, où la femme qui s'y trouvait la scrutait de son regard paisible. Elle était persuadée que son amie dormirait profondément, vu l'heure, et surtout vu son état. L'âge ne l'avait pas épargnée, et la femme alitée n'avait plus rien de ce qu'elle avait pu connaître. Et pourtant, elle aurait reconnu cette voix et ce regard entre mille.
- Jira.
- C'est bien, tu te souviens toujours de mon nom à ce que je vois.
Lyn fit la moue devant l'ironie dans la voix de Jira, mais vint malgré tout s'agenouiller à ses côtés, et prendre sa main. Elle aurait voulu répliquer, trouver une pique à lui envoyer, lui faire remarquer qu'elle était la plus vieille donc la plus sénile d'elles deux... mais les mots se mouraient dans sa gorge, et les larmes lui montaient aux yeux sans qu'elle ne puisse les retenir. Sa main... elle n'avait même plus la force de serrer ses doigts autour de la sienne. C'étaient ses dernières heures, elle le savait.
Jira leva les yeux vers elle, et laissa échapper un lourd soupir, devinant ses sombres pensées. Elle prit le visage de la guerrière entre ses mains, dans un ultime effort, et posa son front contre le sien, doucement. Lyn ne put empêcher un sanglot de s'échapper de ses lèvres, puis les mordit pour tenter de se contenir, comme elle le pouvait. La voix de Jira était toujours aussi douce que le jour où elles s'étaient mariées.
- Je regrette sincèrement ce qui s'est passé. Mais je suis heureuse que tu sois là pour me dire au revoir.
Lyn savait parfaitement à quoi elle faisait référence. Elle n'était pas sûre qu'elle puisse venir après tout ce temps, dans cette maison où elle n'était plus la bienvenue depuis des dizaines d'années. Jira avait été promise à un autre, et c'était avec lui que ses années s'étaient écoulées, lentement mais sûrement, pas elle. Dans un élan de désespoir, Lyn prit les mains de Jira dans les siennes, et les serra contre son visage.
- Je pourrais... Tu pourrais rester avec moi. Si tu m'offres ton âme, je pourrai accomplir tes dernières volontés, et nous resterions ensemble. Ce n'est pas obligé... de finir ainsi.
- Lyn, je suis désolée. Je n'ai aucun regret.
Alors que le regard de Lyn croisait celui de Jira, elle comprit qu'elle disait vrai, et ses larmes redoublèrent de force. Elle n'avait aucun regret, aucune envie de vengeance, ou dernière volonté qu'elle aurait voulu accomplir ici bas. Elle ne pouvait plus la retenir, et ne la reverrait plus jamais. Sous le regard et le sourire doux de Jira, Lyn pleura longtemps à son chevet. Quand le soleil se leva, les serviteurs trouvèrent le corps de Jira dans son lit, un sourire apaisé aux lèvres. Et nul n'aurait pu se douter qu'à des kilomètres de là, une guerrière se remettait en route, l'armure de l'amour de sa vie sur ses épaules. A nouveau seule. ------------------------------------------------------------------------------------------------ Si vous voulez voir ce que j'ai écrit sur le forum, c'est ici! Mes textes |
|  | | Flopostrophe Créature du Nord à l'humour absurde

Messages : 847 Date d'inscription : 19/01/2017 Localisation : Sur le toit Humeur : Le temps passe trop vite
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| En retard, comme d'habitude ^^' Voilà mon texte :
Emporté par les flots
Elle se pencha pour observer le vide. L’océan était là, tout en bas de la falaise abrupte.
Sa mère lui ordonnait toujours de se reculer du bord. « Fais attention, malheureuse ! Le vent est violent, Sarah, il peut t’emporter d’un coup ! » Son grand frère, lui, la provoquait silencieusement à sauter et nager jusqu’à la plage. « Tu n’oseras jamais, grosse poule mouillée ! Et puis, tu n’aurais sûrement pas la force de remonter à la surface. On raconte qu’un requin géant rôde dans les parages… Il t’attraperait les pieds parce que tu ne nages pas assez vite. Par contre, moi, j’y arriverai sans problème, tu verras, je sauterai un jour ». Elle avait pris l’habitude de venir s’asseoir à un mètre du bord pour admirer le paysage, mais aussi pour se questionner sur sa vie. Sa petite vie sombre. Elle vivait dans un décor sombre, dans une maisonnette sombre avec une famille sombre et des pensées sombres. Son père était mort un jour de tempête, son bateau avait fait naufrage. Sa mère, depuis, avait peur de tout et ne sortait de la maison que lors de rares occasions. Son frère, quant à lui, était de plus en plus absent pour son travail à l’usine. Il faisait des heures supplémentaires même s’il n’était pas payé d’avantage. Sarah, elle, prenait le pique-nique que sa mère lui tendait, allait à l’école seule et revenait seule, passait ses weekends à jouer dans la plaine, seule. Le soir, après le diner, elle allait s’asseoir à cette même place, sachant que sa mère l’observait depuis la fenêtre, attentive à ce que sa fille ne commette pas d’imprudence.
Ce soir-là avait été différent. Sa mère n’avait pas préparé son pique-nique ni le diner. Elle n’avait pas passé sa tête à la fenêtre. Elle était sortie de chez elle. Elle avait pris le taxi pour aller retrouver son fils, à l’hôpital. Il avait chuté d’une échelle. Le médecin n’avait pas su dire au téléphone s’il saurait à nouveau marcher. Sarah s’était donc assise à sa place et ses pensées tourbillonnèrent dans son esprit. « Je vais sauter ». Elle avait l’habitude d’être seule, mais n’avait jamais remarqué que sa mère veillait sans cesse sur elle tout de même. Aujourd’hui cette solitude lui pesait. Elle avait comme l’impression que la mer lui souriait et venait combler ce vide dans son cœur. Elle avait envie de ressentir ce froid lui couvrir chaque recoin de sa peau. Elle avait aussi envie que son frère soit fier d’elle, lui qui ne pourrait peut-être jamais prouver son courage en sautant de cette falaise. Elle voulait aussi se prouver à elle-même sa force, qu’elle avait forgée par elle-même au fil de ses journées seule.
Elle respira profondément. Elle avança d’un pas. Elle hésita. Pensa à son père. « Papa ». Elle sauta. Le froid fut saisissant. L’étreinte de l’océan fut horrible et magique en même temps. Le requin des profondeurs obscures, sans être présent, lui donna l’adrénaline qui l’aida à nager vers la surface. Les vagues la baladèrent en tous sens. Elle ne distinguait plus par où se situait la plage. Elle nagea dans une direction qui lui semblait la bonne. Elle utilisa toutes ses forces, elle pleura, elle cria, elle toussa. Puis elle atteignit la plage et cria encore, toute sa rage qu’elle avait si longtemps tue. Ce chagrin enfoui en elle explosa et ses larmes vinrent se mêler au sable humide. Chacun des sentiments qui l’habitaient était puissant et la poussait à hurler encore plus fort. A bout de force, elle s’endormit.
Un policier la réveilla. Sa mère avait été emmenée à l’hôpital, victime d’un accident vasculaire cérébral provoqué par un trop plein de stress soudain. Mais elle était bien en vie et serait vite remise sur pied. Elle avait eu de la chance. Son frère en avait eu moins car il était paralysé en dessous du bassin. Elle suivit le policier, chancelante, le regard vide mais l’esprit empli de nouveaux sentiments et sensations qu’elle n’oublierait jamais. ------------------------------------------------------------------------------------------------ “Hope if everybody runs, you choose to stay” One Republic - I Lived Chasseresse de fautes  Mon signe distinctif : § |
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