Lame37 :
Il semble y avoir un refrain, donc ce serait plutôt une chanson et non pas un poèmeJe vais donc commencer par le refrain :
Je trouvais au départ le "Non" de "Non, rien ne t'arrête." en trop, mais au final, ça fait un effet de miroir (est-ce volontaire ?) avec le "Oui" de "Oui, tu es un vrai survivant."
Hélas, la strophe entière donne :
Aucune tempête. Non, rien ne t'arrête. Ni la neige de la Toundra. Ni le désert du Sahara. Tel un battant, tu prends le vent. Oui, tu es un vrai survivant."
Et on constate que quelque chose ne colle pas à "Aucune tempête. Non, rien ne t'arrête".
Cependant, ça pourrait marcher en inversant deux petites parties, passant de :
"Aucune tempête.
Non, rien ne t'arrête."
à
"Rien ne t'arrête,
Non, aucune tempête."
ou encore
"Non, rien ne t'arrête,
Pas même la tempête"
En dehors de ce petit "souci technique", j'apprécie grandement le refrain.
Next, les couplets :
I.
"Et même si tu dérouilles." => dérouilles est inesthétique (et familier), d'ailleurs je crois qu'on se fait dérouiller ; dérouiller existe mais ne colle pas avec le "même si" (ça donne un tout autre sens que celui que tu semblais vouloir transmettre, à savoir un être, désigné par "tu", qui se fait dérouiller"), qui s'additionne au précédent "même si (la pluie te mouille)" (ou alors le deuxième "même si" ne va pas avec le premier, et va avec "Sauvage, tel un animal.
Intérieurement, tu as mal.")
La ponctuation est mise de telle manière que je peine à savoir quel vers va avec quel vers. Ca freine ma compréhension du texte.
Si c'est juste pour la rime, je te propose de changer :
"Même si la pluie te mouille.
Et même si tu dérouilles."
en
"Même si la pluie t’ébouriffe.
Et même si tu sors tes griffes."
OU
"Même si les gouttes te recouvrent
Quand tu es prêt à en découdre" (rime pauvre cependant)
OU
"Même si l'eau t'éclabousse
Alors que tu as la frousse"
OU
"Même si l'eau t'éclabousse
Pendant que la mort est à tes trousses"
etc.
II.
Rien à dire de particulier, ce couplet passe bien
III.
"Tu cours en hebdomadaire" => je ne suis pas convaincu que ça se dise "en hebdomadaire", et je ne trouve pas ça agréable à entendre
"Non rien, ni personne.
Rien ne te résonne." => en dehors du fait que la ponctuation (un peu partout dans ton texte) me semble mal positionnée pour tout comprendre, je ne comprends pas ce que tu entends par "rien ne te résonne" (ou alors c'était le verbe raisonner ?)
Si c'est juste pour la rime, je te propose de changer :
"Tu cours en hebdomadaire.
Tu fais ton chemin sur Terre."
en
"Aussi agressif qu'une panthère
Tu fais ton chemin sur Terre."
IV.
"Mais en groupe à l'infini." => en groupe à l'infini ? je n'ai pas compris
"Et c'est ainsi comme toujours." => pas agréable à l'oreille (surtout dans une chanson/poème)
V.
"Cours, tu vas vers le firmament.
Demain, tu iras au-devant."
Le premier "tu" semble de trop
"Mais invite et incite."
Inciter à quoi ?
On peut inviter quelqu'un (tout court), mais on n'incite pas quelqu'un (tout court), on incite quelqu'un à quelque chose.
"Et tu ne perçois plus la fin." => la fin de quoi ?
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Hartsock :
Dans l'ensemble, c'est très beau, touchant, fort (notamment l'anaphore de la deuxième strophe).
"J'ai senti nos émotions accoucher,
J'ai senti l'amour coaguler."
Je ne suis pas fan de l'utilisation dans un poème d'"accoucher" ni de "coaguler".
"Et une passion m'animer." (il manque un d' ? : Et d'une passion m'animer)
Pourquoi l'utilisation du nouveau-né ? Pour l'innocence de l'amoureux qui découvre ces (nouveaux?) sentiments, sensations ?
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Tifani :
Tu as une aisance remarquable pour la narration, la description détaillée sans lourdeur, placer les dialogues simples, précis, concis.
Le vocabulaire, l'action, la description : pour moi ton texte est un petit bijou

Sans avoir le contexte, l'histoire se suit aisément.
Je vote pour Tifani Elle m'a demandé de ne pas lui accorder de vote en raison de son retard
Je vote donc pour
Hartsock