| | CC 3.48 - SUJETS | |
| Auteur | Message |
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Titi

Messages : 1100 Date d'inscription : 29/06/2016 Localisation : Dans la région de la cancoillotte Humeur : Miaou
 | Sujet: CC 3.48 - SUJETS Mer 22 Jan 2020 - 21:30 | |
| Sortez vos plumes aguerries Car voici le CC du mercredi !  Une heure maximum à écrire ; Cela va-t-il vous suffire ?  Vous pourrez choisir une ou plusieurs propositions, Afin de fournir UN seul texte, fruit votre imagination.  Un poème ? Du théâtre ? Une nouvelle ? Un extrait de roman ? Tellement de possibilités ! C'est formidable, c'est charmant ! Un texte long, ou d'une maigre mesure : Ce n'est pas grave, je vous l'assure ! Pour aiguiller vos lecteurs et lectrices, N'oubliez pas de préciser les sujets choisis. Vous me verrez particulièrement ravie Si vous pensez aux balises salvatrices. - @Flopostrophe a écrit:
- Attention, il y a un petit changement discuté et décidé sur le discord d'EN. Je mets en bleu ce qui reste pareil, en rouge ce qui change :
- Lorsqu'on poste son texte en 1h00 ou moins, on reçoit deux points de participation. - Lorsqu'on dépasse l'heure, même d'une minute, on ne gagne qu'un point. - Lorsqu'on dépasse de plus de 15 minutes, on reçoit un point aussi mais personne ne peut voter pour notre texte, il peut seulement être commenté. Ainsi ça reste un CHRONOchallenge  Je rappelle que voter rapporte un point, commenter en rapporte un autre et recevoir un vote de quelqu'un d'autre ajoute deux points. --- 1. La voix des anges 2. Le jouet abîmé 3. Vous recevez dans votre boîte aux lettres un colis qui ne vous était pas destiné. ------------------------------------------------------------------------------------------------ Si tu as un souci, n'hésite pas à me MP Hey, pssst, Invité , j'ai répertorié tous les textes que j'ai postés sur le forum ~ ici~ Fais-y un tour si le coeur t'en dis Les mercredis, 21h30 environ (heure française), je lance le CC. Vous pouvez d'ailleurs m'envoyer vos suggestions par mp (ou discord).CDF (Poésies, Chansons, Chamarrés) , mon signe distinctif est ♫- "Je leur rendrai ce grand service parce qu'on ne me l'a pas rendu à moi." (Philippe Labro - Les cornichons au chocolat) "Ce n'est pas parce qu'on a les meilleurs intentions au monde, qu'on ne fait pas des dégâts." - https://youtu.be/pR3lqr7_KBY - Tous mes sens charmés Hypnose et divins délices J'aime les haïkus - Je te juge:
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|  | | Horadere

Messages : 151 Date d'inscription : 02/10/2016
 | Sujet: Re: CC 3.48 - SUJETS Mer 22 Jan 2020 - 22:14 | |
| J'ai utilisé tout les thémes uwu Retraité agacé Dormant paisiblement dans mon lit géant Un son aiguë me fit sursauter, tellement c’était inattendu Je me presse alors, d'ouvrir ma porte en or Devant mon portail, une boite toute fait en paille
[Gyorsan, menjünk!]
J'avance doucement, vers ce paquet pas très élégant Surement un malotru, voulant refiler son invendu Faisant attention à ce qui vient de dehors, à ce qui pourrait me jeter un sort Je prend un gros bout d’épée en ferraille et je ne m'autorise aucune faille
[Mit vár? Nyisd ki!]
Et d'un coup fuyant, le paquet fut réduit à néant Laissant dans la rue, une poupée n'ayant pas la vue Qu'est ce que je vais faire encore, vais je le donner à manger à mon alligator ? Ou vais-je utiliser ses écailles, pour lui faire des yeux en maille ?
[Ó, szar, észrevett minket! Menekülj!]
Ah si seulement, la voix des anges vaillants N'était pas si distordu, si inconnu Qu'il mangent leurs morts ! Qu'il reprennent leur trésors ! Ce n'est pas ma bataille ! je ne veux pas de médaille | |
|  | | Ouppo Fou du roi

Messages : 578 Date d'inscription : 04/01/2016
 | Sujet: Re: CC 3.48 - SUJETS Mer 22 Jan 2020 - 22:21 | |
| Devant ma porte je trébuche sur un gros colis, le nom est le mien, l'adresse aussi mais la date est douteuse. On m'a envoyé ce colis du passé sûrement car je n'étais pas né à ce moment.
J'ouvre la porte et chez moi le colis, une feuille volante signé de LaPoste s'excuse pour le retard de plus d'un siècle. Au cour de la guerre toutes les lettres contenus dans ce paquet ont été oubliés dans un bureau. Ce n'est que maintenant qu'elle sont envoyées au décédent directe du destinataire.
Je tourne entre mes doigts le papier jauni, les encres éclatés d'eau. Il y en a beaucoup trop, même pour toute une vie. J'ai peur de la masse d'émotions, d'informations, j'ai peur de ne pas pouvoir supporter de lire toute cette vie et qu'elle reste inerte dans ce colis. J'ai moi-même envoyés des lettres, parfois sans réponse, mais je sais que tant qu'elles existent je serai dur à oublier, je vivrai un peu, je ne serai pas complètement perdu. Même si elles venaient à n'être lus que par un étranger, cette confrontation avec son monde y planterait une once de mon existence dans sa mémoire.
D'abord, je veux organiser toutes les lettres par ordre chronologique quand je le peux. Ensuite, j'appelle mon amie et lui parle de ma découverte. Elle accepte de porter avec moi ce fardeau de mémoire.
Au final, nous attendons le week-end et armés de courage nous ouvrons la première lettre.
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|  | | toast

Messages : 126 Date d'inscription : 23/03/2019
 | Sujet: Re: CC 3.48 - SUJETS Mer 22 Jan 2020 - 22:26 | |
| Le petit facteur, en remontant dans sa camionnette, ne se doutait pas de ce qu'il avait fait. Il allait rentrer chez lui avec la certitude d'un travail bien fait, sans se douter de l'état dans lequel il a laissé un pauvre banquier. Celui-ci attendait un colis depuis quelques temps déjà, c'est donc pour cela qu'il l'avait ouvert sans vraiment s'intéresser à la provenance de celui-ci. La surprise avait peint son visage lorsque des paillettes et des pétales séchées se sont écoulées de l'ouverture. Ses chaussettes noires en étaient toutes souillées. Agacé, le banquier n'ouvra que plus grand le petit carton. A l'intérieur, presque noyé par les paillettes et les pétales se trouvent une enveloppe rouge ainsi qu'un petit hibou en bois. En le prenant dans ses doigts inquisiteurs, le banquier se rendit bien compte que ce petit animal a été fait à la main, avec une certaine douceur et une passion remarquable. Les lèvres pincées, il posa la boite sur la cheminée afin de s'emparer de la lettre. Sans se soucier du sceau de cire ocre fleuri de plus petites pétales roses, il l'ouvrit l'enveloppe, déchirant ses bordures. A l'intérieur se cachait un écriture fine aux boucles soigneuses. Medhi,Ô mon doux Medhi. J'ai réussi. J'ai traversé cette mer mortelle, j'ai traversé ce désert brûlant : je suis arrivé en terre promise. Mes efforts n'ont pas été vain, j'ai trouvé un doux foyer et de nouveaux outils. Je dors dans un lit chaud, le ventre plein et les pieds propres. Ici, je ne risque pas de recevoir des pierres pour exister. L'association qui m'a recueilli est bienveillante, m'accompagnant à chaque rendez-vous administratif pour que je ne rate rien. J'ai eu ma carte, Medhi, j'ai eu ma carte, j'ai le droit d'être sur cette terre, j'ai le droit de vivre ici, j'aurai eu le droit de t'embrasser sans risquer une vie derrière les barreaux. Et Medhi, nous ne sommes pas seul. Il y en a tant des comme moi, des comme nous à fuir une dictature intolérance ! Il y en a des comme moi qui arrive à s'échouer sur une rive saine. Il n'y a plus qu'à se reconstruire, Medhi.Mais tu me manques. Chaque jour tu me manques, chaque heure tu me manques, chaque seconde sont pesantes. Je vois des cafés, je vois des affiches, je vois des rues et je t'y vois. Mais tu n'es pas là Medhi, tu n'es plus là. Et moi, je suis parti, je les ai laissé t'enterrer sans laisser de noms sur ta plaque, entre les crachats et les profanations. Tu me manques tellement que j'ai mal. J'ai mal la nuit dans mon lit chaud, malgré mon ventre plein et mes pieds propres. Je te pleure et je pleure tous les autres qui comme nous ont été séparés. Alors je creuse, je creuse le bois pour toi en imaginant tes bras contre mon torse, en imaginant ton odeur. Je sais qu'un jour, ton visage ne sera plus qu'une ombre lointaine. Je sais qu'un jour, j'arriverai à repenser aux bons moments qu'on a passé ensemble sans pleurer. Tu me manques, Medhi. Un jour, je serais guéri. Un jour, j'en aimerai un autre et nous serons heureux, sans presque danger aucun. Ce jour-là, Medhi, je te le promets, je te le dédis. Ta mort ne sera pas vaine.Mais en attendant, Medhi,Je t'aime,Ton Karim
Le banquier tremblait. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était assis, peut-être sous le choc de la lecture. La nausée lui vient, faisant tourner sa tête. Il avait l'impression d'avoir profané quelque chose de sacré. Lentement, les gestes blancs, il replia avec soin la lettre pour la remettre dans son enveloppe déchiquetée. Le banquier se sentait honteux. Portant le hibou contre son nez, laissant ses poumons s’imprégner de l'odeur du bois, il éclata en sanglots. Le deuil de Karim devenait le sien, envahissant son corps tout entier. Lui, petit homme aigri, ressentait des émotions qu'il n'avait pas ressenti depuis des années. Jules se rendit soudainement compte qu'il était lui aussi humain, lui aussi doué de sentiments. Lui a avait été si froid durant tant de décennies, à vivre seul et à râler sur les enfants qui jouent trop bruyamment, à être sec avec ses clients et peu compréhensif avec leurs soucis. Lui qui avait été tout ça se réchauffait progressivement tandis que les larmes coulaient sur ses joues, glissaient sur sa peau jusqu'au sol. Il n'est pas trop tard pour changer, il n'est jamais trop tard. Le hibou rebondit au sol tandis que les sanglots se faisaient plus gros. Sans le savoir, en envoyant son deuil par la poste à une adresse inconnue, Karim venait de changer un homme. | |
|  | | Lame37

Messages : 1251 Date d'inscription : 13/06/2016 Localisation : Dans mes rêves Humeur : Loup Aventurier Musicien Écrivain
 | Sujet: Re: CC 3.48 - SUJETS Mer 22 Jan 2020 - 22:34 | |
| Marcher vers un but
Des débris de vaisseaux un peu partout. Des cris s’élevaient pour arquer des ordres ou des conseils. Des étincelles et de la fumée jaillissait de si et là. Des morceaux de ferrailles jonchaient le sol. Il fallait faire attention où l'on mettait les pieds. Silencieusement, un homme avançait et ne prêtait guère attention à ce qu'il se passait autour de lui. Tout le monde s’affairait, il avait semble t'il autre chose en tête. Encapuchonné dans un manteau marron, une lame cognant contre son armure en partie visible. Le vêtement poussiéreux et la peinture blanche écaillée avec de nombreux impacts, il avait dû se battre il y a peu. Il déambulait à travers les carcasses et les modules en réparations vers un but connu de lui seul. Après un long moment passé à respirer diverses effluves et à envoyer paître des importuns d'un simple mouvement de la main. Il arriva devant une grande entrée encadrée de deux pylônes inclinés sur les côtés. L'ensemble évoquait un livre ouvert avec une invitation à pénétrer. Il n'y avait pas de porte, aussi l'homme s'engouffra dans le passage sans demandé son reste. Des lumières se dressaient et un écriteau portant la maxime de l'établissement incitai à faire un choix. "La voix des anges est impénétrable pour les non-initiés. Le savoir est une porte ouverte vers l'éternité. Oser s'y perdre, c'est renoncer à la dureté de la réalité." Pas n'importe qui pouvait pénétrer en ces lieux. L'étranger désormais à l'abri des regards ôta sa capuche pour montrer un visage d'un humain d'âge mur au regard meurtri. Il défit quelques lanières de son armure, ses cheveux châtains courts et sa "cape" au vent, il respirait mieux. Une porte apparut quelques mètres après l'inscription. Le voyageur posa une paume dessus, inspira et s'engagea dans la bibliothèque où l'attendait probablement des réponses. ------------------------------------------------------------------------------------------------ Loup breton parmi les hommes, rêveur invétéré, écrivain et critique amateur. Les rêves sont une porte vers l'imaginaire et l'espoir où tout devient possible. Les cauchemars sont le reflet de nos peurs et échecs guidant vers la souffrance. Il faut oser affronter ses démons et obstacles si l'on veut survivre dans la réalité. Page de Lame (Recoin Encre Nocturne) Wolfo Univers (Intégral Google Drive) Mes Publications (Romans publiés)  Osez plonger et voyager à travers le mon Monde Fantastico-Syfy, le Wolfo Univers. Il y en a pour tout les goûts : écrits poétiques, essais de romans, recherches de style. | |
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