C'était un devoir que j'ai quelque peu retravaillé !
Pendant plus de deux mois, je pus crier dès qu'une personne pensait à moi. Durant cette période, le son de ma voix retentissait assez souvent, cependant mon cri dépendait de l'importance de ce qu'on allait me demander. Cela pouvait être seulement deux petits cris comme un hurlement pendant plus de trois minutes. Mais, durant la nuit, je devais me taire sinon je réveillais tout le monde.
C'était le bon temps ! A ce moment-là, on m'écoutait et j'étais le plus souvent annonciateur de bonnes nouvelles.
Cependant, depuis quelques temps, on ne parlait plus que d'une certaine rentrée. Mais qu'était-ce donc cette rentrée ? Une fille ? Une grande fête ?
J’espérais tout de même que cela ne m’empêcherait pas de fonctionner à ma guise.
Un beau jour, je me levai et là, aucun son ne sortit, je n'avais aucune idée des raisons pour lesquelles je devais me taire. Un jeune homme me prit et me mit dans un genre d'endroit noir. Durant tout le trajet, je fus ballotté, et je ne sus rester en place. C'était digne d'un tremblement de terre.
Il m'emmena dans un endroit plein de jeunes et me montra à tout le monde. Il me passait de main en main et je fus tripoté par chacun de ses amis. J'étais tout sale, et je n'avais qu'une hâte, aller prendre une bonne douche.
Hugo, le jeune homme, (j'appris son prénom grâce à ses amis) était rentré dans un local et il était assis. Je pus distinguer une voix masculine au loin. D'un coup je me mis à trembler de froid et Hugo m'attrapa d'une main ferme qui me réchauffa instantanément. L'homme qui parlait m'enleva des mains d'Hugo et à partir de ce moment-là, je ne me souviens de rien. Comme si j'étais éteint !
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Ne jamais reculer.
La haine c'est l'amour que tu portes à tes ennemis.