Encre Nocturne
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8 résultats trouvés pour TexteDeSerpent

AuteurMessage
Tag textedeserpent sur Encre Nocturne 494894ENPlumefinalSujet: Tristesse
Serpent

Réponses: 11
Vues: 2991

Rechercher dans: Poésies   Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySujet: Tristesse    Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySam 16 Jan 2016 - 18:31

Je la vis aussitôt à l'ombre d'un grand chêne,
Elle tenait en ses bras son tendre et beau visage,
Masquant de ses cheveux chacune de ses peines
Ainsi que ce carnet dévoilant une page.

Elle me fuyait ainsi, se couvrant plus encore
Et me glissant alors de ne plus être ici,
Elle s'estompait pour moi dans ce charmant décor
Où le ciel à présent s'était tant assombri.

Il pleuvait sur ses joues un cortège de larmes,
Dévalant de ses lèvres jusqu'au creux de son cou,
Et n'enlevant ainsi à ses mille autres charmes
Que ce large sourire, qui tantôt fut si doux.

Et je lus un instant toute son éloquence
Sous ses courbes légères et d'un bleu revêtue,
Couchée sur le papier et qui dans un silence
Me contait ce que dire elle n'avait jamais pu.
Tag textedeserpent sur Encre Nocturne 494894ENPlumefinalSujet: Souffrance |TP]
Serpent

Réponses: 7
Vues: 1163

Rechercher dans: Poésies   Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySujet: Souffrance |TP]    Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptyJeu 14 Aoû 2014 - 22:46

Une démence vécue conjuguée au passé,
Un petit ange déchu dans un monde de regrets,
Nous ne pouvons qu'être déçus mais il faut l'accepter,
La tristesse prend le dessus sur tous ces moments parfaits.

La larme au coin de l'oeil quand je te contemplais,
Ce perpétuel désir profond de pouvoir t'embrasser,
Me plonger dans ton regard pour ainsi deviner,
Si simplement « je fais partie de tes pensées ».

J'ai beau combattre, personne ne l'emporte contre le temps,
Le temps nous consume et emporte nos souvenirs d'antan,
Il enfouit le passé, prédit le futur, vit notre présent,
Il s'écoule, nous détruit pour nous construire inconsciemment.

Au travers de cette vitre, j'aperçois d'un regard humide,
L'horizon bleuté qui parcourt ce désert aride,
Qu'est mon coeur alors que je tente de rester lucide,
Espérant que le destin de nous réunir décide.

Ce bonheur illusoire devant cette souffrance décuplée,
Infime lueur d'espoir parmi notre univers délabré,
Tout s'écroule l'espace d'un soir et j'avais tant espéré,
Dans la nuit de percevoir l'âme qui m'a ensorcelé.

Ces profondes ténèbres noires semblent emporter ce qu'il restait,
L'unique lueur d'espoir que mon destin a esquissé,
Me forçant ainsi à croire à un bonheur pré-dessiné,
Que je ne peux qu'apercevoir à travers ce cliché,
Qui saisit comme un miroir une joie instantanée,
l'indifférence d'un soir aux abysses qui m'ont vu couler.
Tag textedeserpent sur Encre Nocturne 494894ENPlumefinalSujet: Le Lac de Tignes |TP]
Serpent

Réponses: 10
Vues: 1836

Rechercher dans: Poésies   Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySujet: Le Lac de Tignes |TP]    Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptyJeu 14 Aoû 2014 - 22:40

A la surface gelée brille l'éclat lumineux,
Territoire de beauté, immobile mélodieux
Tant le vent aime siffler ce refrain des adieux
Le temps s'est arrêté sur ce lac mystérieux.

L'aurore s'abandonnant à la douce fraîcheur
De l'hiver d'un instant qu'inonde de sa grandeur
La montagne trônant comme un divin empereur
Sur les nuages flottant comme en apesanteur.

Le crépuscule lunaire de chaleur attendrit
Et berce de sa lumière un si vaste infini.
Dans la vallée solaire rayonne le paradis,
A la lueur de l'enfer qui doucement s'enfuit.
Tag textedeserpent sur Encre Nocturne 494894ENPlumefinalSujet: Oxymore [TP]
Serpent

Réponses: 7
Vues: 1121

Rechercher dans: Poésies   Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySujet: Oxymore [TP]    Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptyJeu 17 Juil 2014 - 2:20

Lorsque le présent s’efface de nos pensées,
Le futur d’un instant défie la destinée.
A quoi bon fuir le temps quand il s’est arrêté ?
Le sablier d’argent coule dans le passé.

J’irai là au plus loin sans jamais avancer,
Quand à l’heure de la fin, le début approcherait,
Une aube sans lendemain, épilogue annoncé,
Au terme du chemin s’éloigne l’arrivée.
Quand les notes du refrain ont déjà résonné,
Les limites du destin résident dans le passé.
Tag textedeserpent sur Encre Nocturne 494894ENPlumefinalSujet: Désillusion [TP]
Serpent

Réponses: 9
Vues: 1503

Rechercher dans: Poésies   Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySujet: Désillusion [TP]    Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptyVen 11 Juil 2014 - 23:29

Sombre amour dérisoire, rêves pourvus d'ambitions,
Quand un ultime espoir re-dessine l'horizon
Seule l'idée d'y croire renierait la raison,
Juste le temps d'une histoire, le temps d'une illusion.

Naissance de la folie sous un vent de souffrance,
Démons de l'insomnie, prologue de la démence,
Comme une vague de génie qui transperce l'innocence,
Puis inonde mon esprit quand se noie l'espérance.
Tag textedeserpent sur Encre Nocturne 494894ENPlumefinalSujet: Tissu d'étoiles [TP]
Serpent

Réponses: 7
Vues: 1079

Rechercher dans: Poésies   Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySujet: Tissu d'étoiles [TP]    Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptyJeu 10 Juil 2014 - 15:43

Dans l'ombre tu disparais quand se voile le jour,
En proie à la faiblesse, je désire ton retour.
Ainsi seul délaissé, je me languis d'amour,
Dans un vent de détresse j'espère un nouveau jour.

Bercé par le silence, la nuit comme confidente,
Dans une étrange souffrance, tant ce manque me tourmente,
Quand les ténèbres m'encensent dans une pluie battante,
Ma vie en perd son sens tant ton visage me hante,
Je sombre dans la démence et la folie m'enchante,
J'oublie mon existence quand soudain tu t'absentes.
Tag textedeserpent sur Encre Nocturne 494894ENPlumefinalSujet: Mort d'un rêve, vent de folie [-12]
Serpent

Réponses: 14
Vues: 3957

Rechercher dans: Nouvelles   Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySujet: Mort d'un rêve, vent de folie [-12]    Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptyLun 30 Juin 2014 - 0:53

J'ai longuement hésité à la poster, mais voilà déjà le début.


L'agitation enflait, des cris provenant de toute part fendaient une illusion de silence bafouée par les sonneries incessantes des appareils médicaux. Les infirmières étaient au courant de l'urgence de la situation. Allongé sur les draps immaculés de sa chambre d'hôpital, Martin se demandait bien où il pouvait être. Depuis combien de temps était-il là? Et d'ailleurs, où était-il? Le maigre rideau qui opacifiait la large fenêtre filtrait une lumière rougeâtre, le Soleil se couchait sur les montagnes alentours. La seule chose dont il se rappelait, c'est qu'avant tout cela il était sur le point de se lancer dans l'aventure de toute une vie. De toute sa vie. Cela pouvait paraitre dingue, même absurde, il le savait, mais à quoi bon censurer l'espoir qui tiraillait tant son esprit? Il s'était lancé.


"Seuls ceux qui prendront le risque d'aller trop loin découvriront jusqu'où ils peuvent aller" [T. S. Elliot]


Des semaines, des mois, peut-être même des années avaient passé, avant que l'adolescent ne daigne songer à réaliser son rêve le plus fou. Une pensée qui l'avait souvent hanté, sans même qu'il n'ose y croire, une sorte de rêve de gosse. Il savait qu'il devait le faire, cela résonnait en lui comme une évidence, une terrible évidence. Il ne trouvait pas le courage d'y croire, c'était voué à l'échec. Un exploit de ce genre n'arrivait jamais, il allait y laisser sa vie. Martin avait peur de la mort, il la craignait, l'évitait, la fuyait. Comme un épouvantail qui agitait ses nuits jusqu'à sombrer dans la folie. Oui. Il était fou. Une démence infinie qu'il ne savait contrôler, une tare encrée au plus profond de son être, depuis sa naissance, ne cherchant qu'une opportunité pour faire surface et détruire l'immense terrain vague qu'était sa vie. A bientôt 17 ans, il n'avait plus de lycée, renvoyé de 5 écoles différentes pour violences, absences répétées ou autres incivilités, Martin n'avait rien d'un élève modèle. Habitué des commissariats, il s'était juré de ne plus y retourner. Drogues, vol, bagarres, tout ça, c'était désormais fini pour lui. Cependant, sa vie était dépravée par son passé… Il ne savait plus quoi faire, il attendait ce déclic, cet instant qui lui ferait dire "Maintenant tu as vécu tout ce que tu as pu vivre, tu peux être fier de toi". Il attend ce moment qui lui donnera l'illusion d'un bonheur instantané. Et c'est son père qui lui offrirait l'occasion d'enfin donner un sens à son existence. Le Mont-Blanc, 15 jours d'ascension, 4808 mètres d'extase, des rêves pleins les yeux, la tête au plus près des étoiles, Martin se lance sans hésiter dans ce qui sera sans doute le défi de toute une vie, avec son père. Son héros.


"A chaque sommet on est toujours au bord d'un précipice" [Stanislaw Jerzi Lec]


Son père… Où est son père? Il s'agite, s'affole. Pourquoi ne se souvenait-il plus de rien? Dans un dernier instant de lucidité avant de s'enfoncer dans les abysses de la folie, il tire la poignée au dessus de sa tête et enclenche le système d'appel des infirmières. Sa gorge se noue, l'air se fait rare désormais, Martin se sent opprimé. Cette étrange sensation lorsque l'on sait qu'il est arrivé quelque chose de grave, sans toutefois en être sûr… Qu'était-il arrivé? Pourquoi son héros n'était-il pas là, à ses cotés? Sa vue se trouble, des larmes emplissent ses grands yeux sombres. Dans son regard un océan d'incertitude, l'inquiétude à la fois de voir ses rêves s'effondrer, impuissant face à la magie du destin.


"Le fort fait ses évènements, le faible subit ceux que la destinée lui impose." [Alfred de Vigny]
"Le destin mêle les cartes et nous jouons." [Arthur Schopenhauer]



Le destin…
"Quelle sombre invention de l'humanité!" pensait-il…
Malgré tout, plus le temps passait, plus il y croyait, à ce fichu destin! Une sorte de fatalité qui s'abat sur chacun, sans qu'il n'ait le moindre échappatoire, comme si l'univers tout entier s'abattait sur son crâne, inévitablement. Ce fut l'infirmière qui le sortit de sa réflexion:

"Que se passe-t'il Monsieur Valero?"

Dans un murmure incompréhensible, Martin tenta de lui expliquer la situation… Mais seuls quelques sons coururent le long de sa gorge, à peine audibles. Il transpirait, la démence le prenait, l'emmenait au plus profond des ténèbres. L'adolescent mit un certain temps à retrouver son calme. Il éprouvait toujours des difficultés pour s'exprimer, mais il parvenait tout de même à se faire comprendre.

"Mon père… Expédition… Avec moi… Trouvez le…"

Ce que Martin ignorait, c'est qu'il était dans cette chambre depuis pratiquement 3 semaines. Il avait d'abord sombré dans un coma, avant de reprendre ses esprits, la veille. Il sentait la crispation sur le visage de l'infirmière, au fond de lui, un mauvais pressentiment grandissait. Il la fixa longtemps, sans même qu'elle ne puisse parler. Comment trouver les mots? Comment annoncer cela? Elle savait ce qui s'était passé, et l'adolescent avait de droit d'être au courant. Elle réfléchit, prit le temps de mesurer la force de ses mots, considérant chacun comme une lame, qui à tout moment pourrait perforer le cœur de Martin. Elle lui devait la vérité.

"Je préfère une vérité nuisible à une erreur utile: la vérité guérit le mal qu'elle a pu causer." [Johann Wolfgang von Goethe]
"Le pire mensonge est de se mentir à soi-même" [Marc Levy]



Il la fixait, stupéfait. Elle prit une grande inspiration, puis commença.

"Monsieur Valero, j'aimerais que vous m'écoutiez attentivement…"

Il prit son visage à deux mains, il avait perçu dans le ton de sa voix la gravité de ce qui allait lui être révélé.

"Tout d'abord, il faut que vous sachiez que votre père vous aimait beaucoup… Il… Il est mort en voulant vous sauver. Lorsqu'il est tombé dans cette crevasse, à plus de 4000 mètres d'altitude, il n'aurait pas dû survivre. Mais vous étiez encordés ensemble, en réalité, vous étiez le seul lien qu'il avait encore avec la vie. Cependant il était lourd, et a failli vous emporter dans sa chute. Il n'avait pas le choix, il ne pouvait pas vous sauver tous les deux, il a décidé de… de couper la corde qui vous reliait. Vous avez été découvert quelques heures après, couché dans la neige. Frigorifié. Si un guide de haute montagne ne vous aurait pas retrouvé, par pur hasard, vous ne seriez pas ici…"

Il l'avait écoutée tout du long, sans avoir la force de dire le moindre mot. Il ne pleurait pas, non. Pas devant elle. Il n'en avait pas envie d'ailleurs. Il s'en voulait juste, il s'en voulait terriblement. Etait-il responsable de la mort de son héros, Alexandre Valero? Pour lui cela ne faisait aucun doute. Sa seule envie, à l'instant présent, était de le rejoindre, de quitter ce fichu monde à jamais. A quoi bon vivre si ce n'est que pour voir les autres mourir? Pourquoi demeurer malheureux alors que l'on peut fuir tout cela? Tant de questions fusaient dans sa tête, il venait parfois à douter de sa propre existence, et de ce qui le rattachait encore au monde des vivants. la réponse était simple, il n'y en avait pas. Les seules personnes qu'il avait s'étaient déjà enfuies bien avant lui, elles avaient à jamais quitté l'ombre et la démence de la vie. Il voulait les rejoindre. Son cri fendit le curieux silence qui régnait sur la pièce. Avait-il fait le bon choix? Il le savait. De toute évidence, rien ne pouvait plus être pire à présent.


"Ce soir coule le sang dans un torrent pluvieux,
Au bord du gouffre mourant à l'aurore de ses adieux,
Les larmes du ciel coulant comme orage dans ses yeux,
De l'enfant brandissant le couteau vers les cieux.
Prologue de la démence, vent de folie s'installe,
Lorsque le tonnerre danse dans les ténèbres astrales,
La vie en perd son sens quand vient l'issue fatale,
L'achèvement de la souffrance, la mort abat son voile.
Le tranchant de la lame, déchirant l'univers,
Résonne comme un drame, perce en unique éclair,
Foudroiement d'une larme qui surgit des paupières,
D'un jeune qui laisse les armes pour s'enfuir de l'enfer,
Au plus profond des flammes, sans regarder derrière?
Il se transperce l'âme, cette larme fut la dernière."

"Suicide: monter au ciel par une corde de pendu" [Jules Renard]
"Accepter de vivre, n'est-ce pas parfois une forme de suicide?" [Eugène Cloutier]


Nouveau black-out. Que s'était-il passé? Où était Martin? A quoi servaient tous ces appareils autour de lui? Il tenta de se redresser mais resta cloué contre le maigre matelas sur lequel il avait sans doute du dormir plusieurs nuits. Une douleur le fit gémir, au niveau de la poitrine. Que lui était-il arrivé? Il ne se souvenait de rien. Il regarda autour de lui, les murs étaient d'un blanc immaculé, de massifs appareils trônaient fièrement de part et d'autre de son lit. Il aperçut un plateau repas, posé sur la table de chevet non loin de lui. Il essaya de l'attraper mais rien n'y fit, son bras ne bougea pas. Il risqua un regard en direction de ses poignets. L'adolescent était attaché, au niveau des avant-bras et des chevilles. Sans doute avait-il eu un comportement agressif, il ne savait pas. Quand il y pensait, il ne voyait que l'image d'Alexandre Valero, gisant au fond de la crevasse. Il ne se rappelait de rien d'autre. Une chose était sûre, il allait mal, autant sur le plan physique que psychologique. Etait-il possible qu'il se soit infligé tout ça lui même? Il n'osait pas y penser, pourtant l'évidence était indéniable. Martin avait tenté de mettre fin à ses jours. Le destin l'en avait empêché.

"Vas où tu veux, meurs où tu dois." [Manuscrit du XVème siècle]
"Dans les ténèbres, chacun à son destin" [Gao Xingjian]



Correction de Rimi:
 
Tag textedeserpent sur Encre Nocturne 494894ENPlumefinalSujet: Evasion éternelle [-12]
Serpent

Réponses: 22
Vues: 3666

Rechercher dans: Poésies   Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptySujet: Evasion éternelle [-12]    Tag textedeserpent sur Encre Nocturne EmptyLun 16 Juin 2014 - 11:38

Ce soir coule le sang dans un torrent pluvieux
Au bord du gouffre mourant à l'aurore des adieux,
Les larmes du ciel coulant comme orage dans les yeux
De l'enfant brandissant son couteau vers les cieux.
Prologue de la démence, vent de folie s'installe
Lorsque le tonnerre danse dans les ténèbres astrales,
La vie en perd son sens quand vient l'issue fatale,
L'achèvement d’une souffrance, la mort abat son voile.
Le tranchant de la lame, déchirant l'univers,
Résonne comme un drame, perce en unique éclair,
Foudroiement d'une larme qui surgit des paupières
D'un jeune qui laisse les armes pour s'enfuir de l'enfer,
Au plus profond des flammes, sans regarder derrière.
Il se transperça l'âme, cette larme fut la dernière.
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