Triste, la vie est loin et la mort est proche,
Tant de choses que je n'aurais pu faire et que je regretterais,
Toutes ces minutes passées à observer les feuilles s'envoler,
Tous ces moments qui se perdront dans l'oubli,
Mais comment peut-on regretter, si l'on est mort ?
Quel est la fatalité du trépas ?
Je suis triste, la vie s'éloigne et la mort se rapproche,
Mes mains tremblent, elle saignent, de nostalgie,
Le sang qui s'en écoule est rempli de musiques, et de murmures qui s'envoleront,
Le requiem, la fin de l'opéra, qui va bientôt s'achever,
Les yeux humides, pleurent de larmes limpides,
Je me demande pourquoi ne pas en avoir profité, pourquoi ne pas avoir vécu chaque instant,
Maintenant que je suis mourant,
Avant de décéder, je veux observer
La beauté de notre monde, de la vie qui va me quitter,
Je suis triste, la vie n'est plus là et la mort est devant moi,
Ah le beau vol des oiseaux dans les campagnes !
Que j'aurais aimé vous voir avant,
C'en est fini, je dois m'en aller,
Mon corps s'écroule, mon esprit se prépare à s'envoler,
Les sens s'éveillent dans un dernier sursaut de vitalité,
Le vent souffle entre mes narines,
Un dernier souffle, mon coeur s'arrête,
Cette vie s'efface comme la brume le matin.
- Correction de Jack Vessalius:
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triste -> Triste (oui cette minuscule est une horreur )
je n'aurais pû -> pu
 -> Ah
s'effaçe -> efface