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 [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence

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emilie



Gémeaux Messages : 41
Date d'inscription : 19/12/2015

[TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 Empty
MessageSujet: (TP) J'AI LA GNIAQUE ! n°5   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptyVen 25 Déc 2015 - 5:07

Je m'excuse déjà sur le manque de style que je peux avoir. Par mes textes, juste j'aime assez passer des messages authentiques, accessibles à tout public.
Il aurait fallut une rubrique : témoignage mais bon....

[TP]

[5] J'AI LA GNAQUE !


Parce que j'étais un enfant de l'assistance publique, de père inconnu et d'une maman m'ayant abandonné, ma vie était fichue ? Parce que mon épouse eut, elle aussi des déboires dramatiques dans son enfance, ils nous étaient impossible de pouvoir nous aimer et parcourir ensemble notre chemin ?

Et bien non ! Notre parcours le prouve et si vous saviez comme nous en sommes  fiers !

Je vais vous relater ma carrière professionnelle.

Pour avoir donc connu la souffrance très tôt je pense, cela développe en nous une rage phénoménale que les gens "normaux" n'ont pas, et une envie de réussir malgré tout, dépassant parfois la raison. Tant mieux ! Un pari à soi-même peut-être, un pari pour prouver aux autres, éventuellement  à ceux qui nous ont enfoncés, que l'on peut grimper les marches de la réussite, nous aussi !!!

J'ai volé pour manger, j'ai volé pour tricher. J'étais un gamin perdu sur le chemin tortueux de la vie qui commença mal pour moi. J'aurai pu me laisser aller, devenir un véritable voyou, sombrer dans l'alcool ou autres artifices,  où on m'aurait trouvé tout de même, des circonstances atténuantes....

Et bien non ! Je n'ai pas voulu de cette vie là et je me suis battu comme un lion.

J'ai commencé avec rien ! Pas un sou, pas un soutien de quiconque, pas un seul bien.

Rien !

A l'issue de la 5ème, j'ai voulu me diriger vers la mécanique. Une véritable passion. J'ai passé mon C.A.P. et tout aussitôt je trouvais un emploi. C'est dans celui-ci que je me suis épanouie. Très vite, les pannes n'avaient pas de secret pour moi. Aussi, je fus repéré par mon employeur qui n'hésita pas à me former davantage en m'envoyant en stage. J'avais une soif d'apprendre et de me perfectionner encore, d'autant que mon niveau scolaire à la base était faible. Il m'a fallut donc, apprendre, apprendre, apprendre... Il me manquait en effet, beaucoup de théories en tous genres.  Toutes ces formations m'ont permises de développer tous mes sens, non encore exploités. Ce n'était pas facile d'apprendre, avec mon niveau si bas, mais je l'ai fait ! J'ai potassé comme on dit. Donc, d‘année en année, j'ai gravi les échelons et fini par être Chef d'Atelier.

Quel parcours n'est-ce pas ? Parti de rien, je vous le rappelle. C'est donc possible !

Je remercie pour l'occasion mon épouse qui m'a toujours épaulé dans nos projets et cru en moi.  Elle m’a secoué aussi lorsque je buttais sur telle ou telle leçon à apprendre. Sans elle, je l'avoue aussi, mon chemin aurait été plus sinueux, je pense. Merci ma chérie. Elle est toute mon énergie. Je puise en elle l'amour qu'elle me donne, mon "carburant", pour faire avancer la machine...

Mais à l'approche de la quarantaine, je devais prendre une décision. Terminer ma carrière en restant Chef ou gravir encore une étape supplémentaire. Pas facile, ce choix. Après mûres réflexions avec mon épouse, j'ai décidé donc de reprendre un garage automobile pour en être le Chef d'entreprise. Combien de doutes ai-je eu ? En suis-je capable ? Vais-je réussir ? Des craintes montaient en moi mais une petite lumière me disait qu'il fallait le faire ! Alors, j'ai foncé là encore. Pas seul cette fois. Je me suis entouré de gens compétents (comptable, banquier) pour mettre de mon côté, toutes les chances  et me suis lancé.

Cela ne fut pas simple. Pour se mettre à son compte, il faut une gniaque d'enfer comme disent les jeunes. C'est un véritable parcours du combattant. Il faut y croire et se lancer dans le projet comme un fou. Chose que nous avons faites....

Aujourd'hui, après 3 ans de dures labeurs, mon entreprise se fructifie d'année en année. J'ai deux mécanos pour me seconder et j'ai même embauché mon fils pour la partie plus administrative, qui j'espère reprendra le garage plus tard.... En atelier Carrosserie, j'ai également deux compagnons qui travaillent pour moi. Je suis heureux dans mon emploi.

Bilan de ce parcours : une fierté de se dire, que malgré un mauvais départ dans la vie, on est en droit de pouvoir réussir si on le veut vraiment. Cela n'a pas été simple. Nous avons rencontré de nombreuses difficultés mais jamais nous avons baissé les bras. Je me rappelle un jour, à l'occasion d'un entretien pour obtenir un prêt, le banquier nous demandait ce que nous avions comme garantie. Ah ces garanties qui freinent l'innovation... A sa grande surprise et par provocation je lui ai répondu : "Aucune garantie, si ce n'est la tête de ma femme qui excelle dans toute la partie administrative et financière et moi, de l'huile de coude !" De l'huile de coude, les jeunes, c'est de la force dans les bras et du courage pour aller bosser.. Il fut abasourdit par cette réponse quelque peu naïve mais cela lui prouva toute la motivation que nous avions pour notre projet et il nous a fait confiance. Heureusement qu'il existe aussi des Hommes qui ne sont pas que des financiers et qui ont un bon instinct.

Bilan de ce parcours encore : Il y a quinze jours, on vient de réaliser le rêve de notre vie. Nous avons revendu notre petite maison pour en acquérir une autre plus belle et spacieuse sur un immense terrain agrémenté de pins autour d'un champs de lavande. Quelle fierté là encore, si vous saviez. Le p'tit mec de l'assistance publique à qui on ne donnait pas cher de sa vie, a réussi ! Le p'tit mec de l'assistance publique a réussi dans la vie et a réussi sa vie !

Alors, à ceux qui n'ont pas d'espoir ou qui n'en n'ont plus, je le hurle, que tout est possible quand on le veut !

Foncez sans vous retourner. Laissez derrière vous, ce passé qui peut vous ronger et ne regardez que DEVANT !

Faites vos études les gamins, bossez comme des fous et vous réussirez, c’est obligé ! Demain, j'espère, vous raconterez votre histoire....
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emilie



Gémeaux Messages : 41
Date d'inscription : 19/12/2015

[TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 Empty
MessageSujet: MON PERE EST ALCOOLIQUE ! n°6   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptyVen 25 Déc 2015 - 5:26

Ne trouvant pas de rubrique adéquate à tous mes textes, je le mets ici


[6] Mon père est alcoolique !


J'ai 43 ans. Aujourd'hui, je le cri haut et fort, mon père est alcoolique ! J'ai mis plus de 25 ans à lui dire droit dans les yeux ! Mais quel soulagement ai-je pu ressentir ...

Pour lui faire mal pensez vous, non juste parce que à cause de cela, j'ai bien souffert, je n'ai pas été assez forte  et j'en suis tombée malade. Mais, il n'y avait pas que lui dans mon histoire de la vie. Bien mauvais départ tout de même....

J'avais 14 ans quand je me suis rendue compte qu'il était alcoolo. Car en fait, il l'était depuis plus longtemps que cela mais j'étais petite et je ne m'en rendais pas compte. Puis avec du recul, mes souvenirs, que je suis allée chercher au fond de moi, je me souviens déjà quand j'avais 10 ans, des verres de Whisky qu'il s'enfilait un peu trop rapidement. Je n'y prêtais pas attention à cet age là, puisque très rarement je l'ai vu "tomber".  Mais c'est à l'age de l'adolescence, cap si difficile, que tout à basculer.

Son alcoolisme le rendait trop souvent agressif et de jour en jour, nous voyons, nous enfants, sa déchéance qui s'annonçait. Que faire lorsque l'on est enfant ? Pleurer dans un coin, se cacher, avoir peur surtout. L'amour qui se transforme en haine. La honte qui pénètre mon corps. Les mensonges auprès de mes copines. Ses mensonges pour cacher son état et m'obliger par là même, à me taire ! Me taire, voilà ce qui m'a tuée ! La souffrance de se sentir impuissant. Parce que même, s'il buvait, je l'aimais !

Mais je fini par le haïr aussi. Une haine époustouflante que j'ai gardée en moi. Cette haine m'a rongée au fil des ans. Cette haine m'a détruite au fil des ans.

Quel image du père ? Quel image de l'Homme ? Quand le premier de sa vie, n'est plus une référence ?

Un enfant a besoin de repères, d'un « Dieu » qui est son père en l'occurrence,  pour s'élever lui-même, pour pouvoir s'aimer plus tard. Mais qui le comprend cela ? Les psy, oui, que j'ai consulté pendant des années. Cela ne voulait pas dire que j’étais folle, non, juste victime d’un être malade qui a bu parce qu’il n’avait pas parlé… lui aussi… le pauvre…

Vivre avec un alcoolique au quotidien, c'est des brulures au quotidien. La période la plus difficile dura 3 ans, date à laquelle j'ai rencontré mon mari actuel et où j'ai pu souffler un peu, en m'échappant.

Très difficile de vivre avec un homme que l'on adore et que l'on haie !  Mon père, je l'adorais, j'étais la fille à mon père comme on dit.  D'autant plus difficile à vivre, puisque j'étais en fusion avec lui. Trop d'amour, trop de haine.

Mais pendant toute cette période, que de souffrances pour l'enfant que j'étais. Dès 11 H OO du matin, les premiers verres. Il était malin papa, mais nous, pas dupes parce que à l'affût de tout. J'observais tous ses gestes, je contrôlais, je ne pleurais pas ma souffrance. J'encaissais comme lui, non pas l'alcool mais la haine qui grandissait au fil des ans. Je me rappelle être sur mon canapé, compter les verres et en fin de semaine, les bouteilles.... Je me rappelle les plaintes de maman à ses enfants parce qu'elle souffrait elle aussi de cette destruction et de son agressivité. Je me rappelle les cadavres à la poubelle qu'il nous ordonnait de jeter donc, nous en rendre complice.... Je me rappelle nos peurs. Oui nos peurs.

La peur qu'il meurt, la peur qu'il dégageait parce que papa était très dur, stricte, exigent et complètement fou lorsqu'il avait bu. Difficile à accepter cette autorité totalitaire lorsque lui-même n'était plus capable, dû à son alcoolisme, de nous enseigner les bonnes règles éducatives.

Extrait d’une lettre que je lui avais écrite :

«Un père qui  tombait rarement ivre mort mais suffisamment pour se casser la figure dans les marches de l’escalier lorsqu’il montait se coucher, lorsqu’il avait sa dose. J'étais à l’affût de tes mouvements papa et observais le rituel nocturne. Un passage aux toilettes obligé pour te vider les boyaux torpillés par l’acidité de l’alcool, signe avant coureur de ton état. Et chaque soir c’était le même spectacle, la même pièce de théâtre que tu nous jouais, les mêmes visions dramatiques pour l’enfant que j’étais qui souffrait en silence. Papa, si tu savais comme j’ai pleuré dans mon corps. Mais personne ne réalise ou ne prend en considération cette douleur. Je t'aimais, je t'aimais, mais toi... tu buvais, tu buvais....

Un père alcoolique que l’on cachait aux copains, à la famille. Le pire peut-être, Cacher ! Ils devaient bien sourire dans leur coin. Ton pif, tes yeux te trahissaient. Un père qui nous faisait croire qu’il buvait du jus de cassis pour masquer son « rouge trois étoiles » ! Nous n’étions pas crédules ! Un père qui jetait à la rivière le « trop » plein de bouteilles stockées jour après jour pour faire diminuer le tas et ne pas être vu !!! Maman qui les comptaient semaines après semaines ! Ah, c'est incroyable ces casiers de bouteilles dans le garage. Elle se plaignait sans cesse à nous de tes excès, de cet argent considérable, dépensé. N'avions--nous pas déjà tout compris pour en rajouter ? Un père qui se permettait lorsqu’il avait bu, de toucher des jeunes filles, au bal du village, sous mon regard effaré d’adolescente.

« Supporter ton haleine et ton regard vitreux ! Ne pouvais tu te prendre en main et te remettre en question ? »

 Quelle souffrance intérieure ! Faire croire que l’on était heureux, toujours ! Faire croire, encore, cette apparence du bien être, que je sais tant exploiter aujourd’hui. Nous obliger même à dire : Merci ou bonsoir petit papa chéri !

Tu n’avais rien d’un papa chéri à cette époque !

Cet alcool te rendait agressif. Tu n’avais pas le vin joyeux. Cela finissait toujours par des disputes. Nous savions qu’en fin de soirée nous devions éviter ton regard et ne jamais te contrarier au risque de s’en prendre une. Mais cela papa, c’était une tension pour moi. Nous étions toujours sur la corde raide avec toi. Si tu savais papa comme j’ai pu souffrir intérieurement. Si tu savais comme mon Dieu m’avait abandonné ! A quoi se raccrocher puisque tu n’étais plus là pour moi. Bordel c’que je t’aimais papa, c’que tu me manquais ! C’que je finissais par te haïr !

Un père qui m'assommait un jour, littéralement, par un coup de coude sur ma tempe parce que je venais de renverser sa potion magique maladroitement... Assommée !!! Assommée par son papa !

Un père que je trahissais. On m’avait dit à l’école, de mettre de la cendre à cigarette dans ton pinard ce qui t’écœurerait peut-être. Alors, j’en ai mis de la cendre à cigarette dans tes verres. J’en ai mis….

Je l’ai rêvé que tu sois malade une bonne fois pour toute et que tu ne touches plus à ce breuvage ! Les cendriers se sont bien vidés... mais rien n’y faisait. Tu as continué à boire, boire, boire... »

Portrait de mon père, à 14 ans :

Papa, maman, c’étaient disputes au quotidien. Plus d’envie de se plaire respectivement.
Sa démarche, c’était maintenant une ombre titubante, pas lourds et pesants
Ses cheveux grisonnants, c’était le mauvais patriarche d’antan
Ses sourcils, c’était autorité dévastatrice, PEUR, cette fois
Son regard, mitraillette !
Ses paroles, langue de vipère, brutalité
Son odeur, c’était alcool
Son intelligence, évaporée justement avec l’alcool
Ses gestes, c’étaient violence, impulsivité
Ses mains. Ah ses mains, c’étaient baffes et "fausses" baffes ! C'est-à-dire, faire croire qu’on la donne. Un geste saccadé qui engendre la peur de la recevoir, puis au dernier moment, retenir sa main…


Papa était un homme bon, très bon mais caractériel et malade surtout. Mais quand on est enfant, on ne comprend pas cela. On trouve la vie injuste et particulièrement le fait qu'il était aussi très dur, violent parfois dans ses gestes et ses paroles. Papa a voulu faire de moi aussi, un être « parfait » en me mettant une pression scolaire pour que je réussisse à être ce que lui ne fut pas… Ceci m’a poussée au perfectionnisme avec une peur immense de le décevoir et de ne pas être à la hauteur de SES ambitions… Catastrophique pour mon psychisme… le psy me l’a bien expliqué… Quand on est enfant, on ne comprend pas qu'il souffre lui aussi. On ne peut pas comprendre ! Et pourtant, il souffre lui aussi, je vous l’assure…

Quand il avait bu, c'était l'horreur, surtout en fin de journée lorsque nous rentrions de l'école. Nous savions que le stress allait nous démolir. Et nous, enfants, nous devions subir sans mots dire. Nous longions les murs comme on dit, sans se rebiffer, connaissant sa violence. Mais nous n'avions rien demandé nous, enfants. Jamais je n'ai osé lui crier de vive voix son alcoolisme. Jamais. La peur, la honte, je ne sais pas. Je l'ai crié pourtant à maman, mais elle a nié au début, ne voulant pas accepter qu'il soit dit qu'elle ait épousé un alcoolique.... Elle a nié, pour pas qu'il soit dit qu'elle ait la même vie que sa mère...  Que l'on se sent abandonné par un père qui boit, une mère qui nie ! C'est horrible de se retrouver entre deux adultes qui traversèrent une dure épreuve pour eux, aussi. Mais nous enfants, on ne veut pas en entendre parler de leurs problèmes. On est des enfants, on veut rêver, on veut jouer, on veut de la joie, on veut de l'amour, on veut des rires, on veut être comme les autres. L'amour, un mot qu'il ne connaissait pas ou du moins qu‘il ne savait pas exprimer. Pour lui, qui reçu une éducation stricte d'après guerre et orphelin de mère à 15 mois, il ne sut nous en donner, nous l‘exprimer surtout. Pour lui qui reproduisit sur nous, l'éducation excessive de son père. Il nous aimait semble t-il mais lorsque l'on est enfant et que  l'alcool  l'anesthésiait, le rendait fou bien souvent, nous sommes en droit de se poser la question de l'amour entre lui et nous, ses enfants. Et nous nous sommes posés cette question trop souvent.... Et pourtant il nous aimait, je le sais….

Décrire le quotidien n'a pas d'intérêt, non ce qui est intéressant, c'est l'impact psychologique sur l'enfant. La fille en particulier. La jeune fille que je fus qui s'est si mal construite. Le père est le premier amoureux d'une fille donc c'est la première image qu'elle a de l'Homme. Et cette image va la poursuivre pour sa vie de femme plus tard. Et si l'image est négative, elle aura, souvent une image négative de tous les hommes. Elle en aura peur, se méfiera, se fermera à leur amour. En effet, inconsciemment, elle retrouvera dans tous les hommes qui l'entoure,  la courtise, l'image du père ! L'image qui la traumatisa évidemment. Et pourtant tous les hommes ne sont pas comme lui…

Alors difficile pour elle de se séparer de son passé. Difficile de construire. Difficile le relationnel. Difficile la vie de couple. Difficile, la sexualité même... ! Mais il le faut pourtant se séparer de cette mauvaise image et passer au dessus de tout cela…

Voilà pourquoi j'écris brièvement ces lignes. Pour témoigner et attirer vraiment l'attention pour que le parent alcoolique se soigne. C'est une vraie maladie qui entraîne dans la souffrance toute la famille. Et ne le rendez pas coupable, il le sait qu’il agit mal... mais sa maladie l’empêche tout contrôle de soi.

Alors, enfants, oui, hurler votre souffrance mais ne vous révoltez pas, soyez forts, grands et aidez votre parent à se soigner. Il ne boit que sa propre souffrance parce qu'il ne sait pas parler. Il encaisse, lui aussi. Aidez le à admettre. Apprenez lui  à parler. Pardonnez lui. Aidez le à consulter les Alcooliques Anonymes…

Alors, parents alcooliques, ne niez plus votre état. Acceptez cette maladie et soignez vous, vite. Les dégâts sont trop importants pour tout le monde. Les Alcooliques Anonymes est la solution ! Il n'y a pas de honte ni de culpabilité à avoir. C'est une maladie au même titre qu’un cancer et vous souffrez !

Aujourd'hui, je n'ai plus de haine. J'ai pardonné à papa mais j'en fus bien malade et j'ai mis plus d'une vingtaine d'années à lui dire dans les yeux que nous avions soufferts de tout cela. C’est grâce à la parole et au pardon,  que j’ai pu aller mieux !
C'est la vie ! Malheureusement. Mais.... Que cela cesse !

Je t'aime tellement mon petit papa chéri. Et tu me manques tant...


Dernière édition par emilie le Dim 27 Déc 2015 - 7:34, édité 1 fois
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emilie



Gémeaux Messages : 41
Date d'inscription : 19/12/2015

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MessageSujet: LE QUARTIER, LA CITE n°7   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptyVen 25 Déc 2015 - 5:33

[7] LE QUARTIER,  LA CITE



Je me rappelle dès que je l’ai vu il m’a dit : "fais gaffe, ici on dit que je suis un méchant." Tout simplement parce qu'il avait le crâne rasé mettant en évidence ses yeux noirs de colère.... Je n’y ai pas cru une seconde. Et je me fou de ce que me disent les autres... Ces yeux, son regard me parlaient justement plus que ses phrases agressives. Je me rappelle lui avoir parlé tout doucement malgré ce qu'on m'avait dit de lui et lui avoir passé la main en douceur sur son crane rasé  et lui conseiller d’aller marcher un peu avec moi,  pour se calmer. Il venait de se claquer la tête encore, contre le mur pour décharger la violence qu'il avait en lui. Et c'est contre lui, qu'il déchargeait ! Il avait simplement besoin d'être écouté,  rassuré ce garçon que tout le monde cataloguait.... dont tout le monde avait peur... Je ne sais pas pourquoi, personne ne me fait peur, moi, parce que j'ai cette capacité à croire en l'être humain et je me dis que personne n'est mauvais. Juste en grande solitude, en grand manque affectif, juste en manque de chaleur humaine... Je déteste mettre sur la touche une personne sans essayer de faire ressortir le bon qui est en elle. Lui donner une chance, lui tendre une main. Mais.... qu'il l'a saisisse... la vie est dure et des cadeaux de ce genre, aujourd'hui, n'existent plus beaucoup...


Alors que tout allait bien dans cette famille ordinaire, Yvan dû déménager de MARSEILLE pour se rendre dans un de ses quartiers peu reluisants.

Inscrit dans un nouveau collège, on le mit au parfum de suite . "Fumes mec et tu verras la vie autrement". Yvan n'avait que 12 ans !

D'emblée, il se retrouvait avec des jeunes plus vieux que lui et du même quartier. C'est ainsi qu'il partit vite à la dérive. Trop vite, trop jeune.

La seule distraction dans ce quartier, se retrouver sous le porche du n° 6. Celui des petits caïds. Comme il n'y a rien à faire, qu'à la maison c'est pas toujours la joie, ils parlent tous ces jeunes. Le seul mot d'ordre : trouver du fric, car justement à la maison il n'y en a pas beaucoup.

Alors Yvan qui est un bon gamin à la base, se retrouve très vite entraîné. Et aussitôt, on passe aux choses sérieuses : vol auto radio, sono, braquages diverses, trafic en tous genres. Et là, commence le bisness. La  revente. De l'argent facilement "gagné", facilement. Facilement volé !!

Mais Yvan veut grossir comme il dit et devenir maintenant important aux yeux de son groupe et des minettes du quartier qui tournent autour, car il a une belle petite gueule Yvan.

Plus rien ne l’intéresse si ce n’est, gagner de l’argent. Enfin si on peut appeler cela GAGNER de l’argent avec la sueur de son front comme disent les anciens. Avec la fierté d'être un homme...


Il continue trop souvent à fumer le bédo, oubli tous les problèmes à la maison, sa mère qui se fait taper dessus par son beau père qu’il déteste par dessus tout…..

Ses résultats scolaires baissent évidemment, les cellules du cerveau commencent à être grignotées par la drogue et à l’école, c’est la plaque tournante du bisness.

Comme il veut gagner encore plus d’argent, il se rend en Espagne pour ses cargaisons de plus en plus importantes. Son trafic lui rapporte beaucoup d’argent. Énormément d’argent.  Il peut flamber, s’acheter des vêtements de sport de toutes marques différentes. Il en revend  et garde les autres pour lui et gâter son petit frère, il ramène des montres, des casquette, des t shirt... Il prétexte à ses parents qu’on lui prête tout ça... Mais il n’est pas mauvais Yvan. C’est pas un  méchant gamin mais il est tombé dans le bisness comme on tombe dans l’alcoolisme. Un besoin toujours, un besoin toujours de gagner plus.

Ses parents ferment les yeux quelque part. Faut pas être sorti de St Cyr pour comprendre que tout ce qu’offre Yvan à sa famille n’est pas très catholique. Bien qu’il déteste son beau père, pour l’endormir ou obtenir un peu d’affection, il lui ramène une montre en or. « Jte jure mec, me dit-il,  une  montre en or comme t’en a jamais vu. De l’or en barre pour un poignet ! »

Sa mère enfin, se réveille. Mais elle, de son côté n’est pas en bonne santé et il est vrai qu’elle a déjà du mal à gérer sa maladie.... alors ses gamins... Mais elle fini par avoir de gros doutes sur tout ce que peu ramener Yvan à la maison. Elle lui fait les poches d’un pantalon et trouve une boulette de shit. Avec le shit c’était devenu bien grave. Il en fume au moins 25 à 30 par jours avec tous ses pots. Donc, toujours dans le cirage..Yvan. J’ai bien tenté de lui dire que c’était devenu un toxico mais il  n’entend pas encore mes paroles. Pourtant c’est un toxico !... Un toxico qui risque là encore de passer au stade supérieur : la coc, l'héro, les médocs... Parcours trop classique d'une descente aux enfers..

Un jour, il y a une descente de flics. Ils trouvent une somme d’argent importante et là, l’amour d’une mère désespérée prend le dessus sur la raison. Elle le couvre et prétexte que c’est à elle. Mais elle passe un contrat avec lui. Dorénavant, elle gardera l’argent qu’il ramène pour ne pas qu’il le dépense et lui donnera quand il sera grand. Mais cette maman ne s’en rend pas compte, par amour pour son fils chéri, elle rentre dans son jeu, en devient complice et ne lui fait pas de bien. C'est elle, qui risque d'avoir aussi des problèmes avec la justice...

Yvan le bisnessmann du quartier a 16 ans maintenant et quitte l’école. On le vire plus exactement. Cela ne va qu’amplifier la situation. Maintenant on parle de « mission« . Cela devient plus sérieux. Ce n’est plus 5 kg de came qu’il va chercher, non c’est 20 kg , d’un coup. Et il n’a pas peur, il possède une  énorme cylindrée, volée ou achetée cash et malgré les barrages de douane, il leur fonce  dessus et fait un délit de fuite. Il n’a que 16 ans ce gamin ! Il arrive à leur échapper... jusqu'à quand ???

« Je dealais, et j’ai vendu la mort à des jeunes et j’en crève de culpabilité aujourd’hui, car à cause de moi, j'ai fais mourir des jeunes dans une cave... »


Sa maison est un hôtel maintenant. Il rentre à 2 h à  00 du matin et on ne lui pose même plus de questions. Sa mère impuissante face à ce désastre baisse les bras. Tout le monde le voit qu’Yvan part en couille. Mais que faire ? Qui va s'occuper de lui ?

Sa mère n’y tenant plus avec ce petit homme décide de le mettre dehors. Elle dû terriblement souffrir pour prendre cette décision, mais elle n’a plus le choix. Seule, elle n'arrive plus à gérer la situation. Son père s'en fou !  Yvan se réfugie alors chez sa grand-mère. Il lui faut un toit.

Puis à 16 ans on découvre un Yvan au volant d’une grosse cylindrée cabriolet. Les flics le remarquent, ne bougent pas et attendent leur heure. Yvan se la joue « T’as vu un peu, bande de conards qui bossez comme des chiens et moi à 16 ans, jpeux mla payer cte bagniole !!! »

Yvan est devenu un gros dealer maintenant, vole des voitures fait des braquages.

Résultat : 8 mois ferme et 6 mois de sursis, un casier judiciaire....

La taule, c’est l’horreur.  « Selon comment t’es habillé, selon si tu es une douceur, t’es foutu  On te tabasse toujours dans des coins discrets à des endroits où ya pas de bleus et on te pique tes baskets »

« La taule c’est la solitude, 2 m de large sur 4 de long pour deux personnes. Une chance,  jsuis pas tombé sur un PD. Juste une petite fenêtre pour nous rappeler que dehors, il y a la vie, la famille si tu l'as gardée, car ici c’est la mort, ça pu et ce putain de chiotte qui se bouche tout le temps. Tu dors avec une fourchette ou un engin en métal que tu t’es fabriqué au cas où et à la douche, toujours le dos au mur pour voir celui qui voudrait te planter. Promenade deux fois par jour. La prison ça ne calme pas, ça donne la rage. Le psy n’en a rien à foutre. Un bon fonctionnaire qui regarde sans arrêt l’heure de sa montre. La prison c’est à nouveau le bisness, cachets pour se défoncer ou que tu peux revendre pour acheter des clops, du shit..."

J’ai droit à une visite par semaine mais à quoi bon. Ma mère a trop mal, a honte et ne vient pas me voir une seule fois. Je sais qu’elle m’aime, mais elle souffre. « Pardon maman que j’aime ». Mon père n’est venu qu’une fois et je n’ai jamais eu la visite de mon petit frère et de ma petite soeur.  Je dois être le mauvais garçon. Ils ont peut-être peur que je les contamine.

De retour à la maison, après mes 8 mois « délinquance surveillée«  « Bonjour maman. » Elle n’est plus pareil avec moi, elle a honte de son fils et du regard des autres. Elle ne me pardonne pas. Je  lui en veux à ma mère d’être comme ça. Dans le fond de ma tête, c’est à cause d’elle car elle m’avait foutu dehors. Facile de dire ça... trop facile.. Mais maintenant que j’ai grandi, je réalise que tout est de ma faute à vouloir du fric, du fric et encore du fric.

J’ai 19 ANS quand je sors de prison et le petit caïd que je suis, reprend son bisness le jour même....

J’ai la chance d’avoir deux grands cousins qui décident de me prendre en main. Il y en a un qui commence par me mettre une belle ramasse comme jamais je n’en ai eue et dans le fond de ma tête et de mon corps qui ne réagit pas, je me dis qu’il a raison. « Il faut que tu arrêtes tes conneries maintenant. Tu deviens même violent avec tout le monde. Après toi même aussi quand tu te claques la tête contre le mur ou les poings. T’en veux à tout le monde, à la société et tout et tout »

Pour les vacances je décide de me rendre au Centre Social de ma ville où j’y rencontre celle que je croyais être la femme de ma vie. Je suis fou amoureux et décidons de vivre chez ma mère. Cela dura un an et demi. Malheureusement elle ne veut plus de moi. Je fais trop de conneries là encore. Je me mets un flingue sur ma tête et la menace de me foutre en l’air si elle part. Je pleure comme un gamin à qui on enlève sa sucette. Et là, je pète un plomb. C’est repartit dans une nouvelle galère : je fume à nouveau, je casse la gueule à tous ceux qui me font des embrouilles, j’y vais même au couteau dorénavant. Je repars dans le quartier où notre bande et des skin s’affrontent. Règlement de compte de cité. C’est très violent. Cagoule, barre de fer, on pète des dents, on casse des bras, on a même des sabres. On en attache un à une voiture et on le fait traîner...

A 21 ans, je suis plus calme. J’ai trouvé une copine qui me tempère. Je joue au foot tranquille mais un quartier voisin vient nous chercher les embrouilles. Et c’est repartit. Encore et encore.... Alors là, ma grand-mère prend les choses en main. Et attention c’est quelqu’un ma grand-mère. Faut pas y toucher !

Ils décident tous de m’envoyer dans une bonne maison de repos où je vais pouvoir faire le bilan de ma vie et c'est là que je rencontre Céline qui tente de me faire parler de mon histoire pour évacuer ce qui me ronge, sans me juger. Elle, malgré tout ce que je lui raconte de mauvais en moi, ne me fuit pas, n'a pas peur. Elle m'écoute, me conseille, me rassure, me guide sur le droit chemin que je dois reprendre. Céline, c'est une rencontre de ma vie... Elle me dit qu'elle prépare un livre pour les jeunes en dérive comme moi et récolte des histoires pouvant permettre peut-être, de faire réfléchir....

Je veux redevenir un homme honnête sinon je suis grillé et mon avenir est dans les ténèbres...

Alors les gamins,  pourquoi je suis là à vous raconter mon histoire ? :

Ecoutez les parents car ils ne disent pas tous des conneries. Ils ont vécu avant nous. Qu’ils ne soient pas vos pires ennemis mais vos premiers amis. Faites attention aux fréquentations. Pas de bisness et ne pas s’endetter car les autres, ils ne vous lâcheront pas tant qu’ils n’auront pas récupérer leur argent. Veillez au petit frère et à la petite soeur pour pas qu’ils deviennent comme nous. On ne doit pas être leur honte mais leur exemple.

Je suis dégoutté d’avoir fait tout ça, j’ai honte envers mes parents car je leur ai fait de la misère.

Vous discutez toujours, mais eux ils savent ce qui est bon pour nous.


Avec ma ptite maman chérie, même si je suis encore un peu  colère, il faut qu’on discute calmement et je veux lui dire « je t’aime« «. Peut-être que elle, elle ne l’a pas souvent entendu quand elle était jeune. Alors je vais lui dire. Il faut aussi que j’arrive à me pardonner toutes mes conneries. Je vais refaire du sport à donf et pour répondre à la question qu’Annie  vient de me poser, je lui dis, même si j’ai fait toutes ces conneries que je regrette, je m’aime grave, jme kiffe. Jme kiffe, encore ! Alors, arrêtes tes conneries Yvan, me dis-je. Et elle,  vient de me dire « Donc tu vas réussir. C’est bien fils. Et tu seras patron car tu vas faire ton projet dont tu m'as parlé. »

Là, c’est pas un père ou une mère ou un éducateur qui vous parle, c’est un gamin de 22 ans qui a vécu comme un bandit et qui ne veut pas que vous puissiez faire pareil et gâcher cette vie que je commence à trouver merveilleuse.

Il n'y a  pas de culpabilité de la part des uns et des autres. IL n'y a que des gens qui s'aiment, qui ne savent pas comment se le dire. Il y a surtout des drames qui font que la vie est dure. Mais Rien n'est perdu. Tout reste à faire. Soutenez vous, aimez-vous, pardonnez-vous, pardonnez nous.
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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptyVen 25 Déc 2015 - 12:14

(Aux armes citoyens)

J'ai lu ta présentation. Comme j'ai lu le reste de tes textes. Et sur les autres, je n'ai rien à redire. C'est celui-ci qui m'a paru inapproprié et je l'ai dit. Je n'ai exprimé que mon avis de lecteur. J'ai préciser quand c'était l'admin qui parlait pour la question de la place de ton texte. Et ce n'était pas un avertissement, juste une précision amusé.
Et non, il ne s'agit pas d'être calé pour s'exprimer ici, mais voir la prtée de ce que tu poste. Tes récit sont intimes et certains sont porteurs d'enseignements intéréssant. De ce texte, je n'ai voulu que mettre en cause l'intérêt.
Ma remarque stylistique portait dans ce sens, son intérêt narratif étant pour moi inexistant, il faut que le style pallie ce déficit. (par exemple le pain de ponge à un fond inutile, mais une forme remarquable)
Je ne censurerait pas ce que tu postes. Ce n'est pas mon rôle tant que personne ne respecte pas ce que la loi prescrit. Mais avant d'être admin, je suis lecteur. Et je m'exprime en tant que tel.

Joyeux noel tout de même :)
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Aube Kürten

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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptyVen 25 Déc 2015 - 22:46

(au revoir la maladie)

un beau poeme de merci pour tes enfants ( si j'ai bien compris) merci beaucoup , c'etait agreable a lire , au plaisir :)

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je ne suis pas la beauté de ton cœur
Je suis la pensé sombre que tu t'efforce a cacher


J'incline le miroir face à moi
mon regard me transperce l'âme
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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 6:26

(Aux armes citoyens)

Ragne : pas de problème pour moi j'espère que tu as passé un bon Noel aussi...

Ce texte, très léger doit rappeler des souvenirs cocasses, oui et a pour but d'aérer tous les autres textes plus lourds !
Il était à prendre au deuxième degré
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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 9:42

(au revoir la maladie)

Merci Aube Kurten.
Oui quand la maladie est là on doit se raccrocher à ses proches.
Texte simple, je ne sais faire que cela, mais ce qui m'intéresse en premier lieu, c'est que le lecteur reçoive de l'émotion.
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emilie



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MessageSujet: (TP) TOUT PEUT COMMENCER AVEC UN JOINT.... n°8   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 9:53

Témoignage

Je vais mettre ce texte en plusieurs fois :

[8] Tout peut commencer avec un joint - Partie 1


Message d’une maman


D’ores et déjà, je tiens à préciser que les réactions que vous allez découvrir sur Laurence sont identiques sur les jeunes. Le spécialiste en drogue qui a été consulté confirme absolument ce texte. Donc, selon l’âge, les effets néfastes de la drogue sont les mêmes.



Elles avaient décidé de passer une  journée un peu spéciale. Elles avaient décidé de s'accorder cette journée en cachette de tout le monde : mari et enfants. Elles avaient monté un stratagème et réfléchit à chaque réponse s'il leur arrivait quelque chose.

Pourquoi ?

Parce que deux mamans montaient à Maastricht, Hollande, une des plaques tournantes de la drogue pour vivre une expérience !

Elles avaient décidé d'y aller sur la journée. Elles étaient deux amies profondément différentes et se prénommaient Laurence pour l'une, 45 ans mariée, trois enfants et Charlotte, 33 ans, divorcée, deux enfants.

Leur périple, elles l'avaient préparé de longue date.

Charlotte est une très jolie jeune dame excentrique. Une femme dans le coup comme on dit. Très à la mode et branchée. Une femme de la nuit aussi qui connut dans son passé la fête, les excès en tous genres passant des différentes drogues mélangées à l'alcool. Aujourd'hui, Charlotte, qui, a cause de la vie qu'elle menait, a perdu son mari,  a quitté ce milieu très spécial. Après avoir consommé de multitudes drogues elle en est sortie car  a réalisé pour sa santé, les dangers et les risques.  Elle est bien pondérée aujourd’hui .

Laurence, femme  bien rangée, sérieuse, classique partage sa vie entre son mari et ses enfants. Elle est femme de caractère et avide d'expériences liées à la drogue pour connaître tous les effets de façon à pouvoir en parler aux jeunes qu'elle soutient bénévolement dans leur désir de s'en sortir pour y être devenus accros ou tout simplement pour faire du préventif. Elle est d'une nature plutôt réservée, bileuse et introvertie.

Sous tous rapports, elles sont profondément différentes et en même temps une extrême sensibilité et un étrange passé qui les unies.... ce pourquoi d'ailleurs, elles s'attirent, se comprennent.

Alors ce jeudi 15 mars, Laurence prend son véhicule et rejoint Charlotte qui l'attendait sur un parking. Il fallait être discrète puisqu'à la base, partaient toutes deux en secret.

Sur le chemin, elles imaginaient se faire arrêter par la douane. Charlotte mettait déjà une pression à Laurence sur les dangers qu'elles risquaient à se rendre là bas. Laurence quant à elle, écoutait mais tellement pressée de connaître, sachant que déjà, une histoire, un témoignage, en découlerait...., n'y prêtait pas véritablement attention et en plaisantait....

Laurence : Mais non, t'inquiètes pas, on leur dit qu'on va chercher des tulipes pour mon magasin.... et ça va aller.

Charlotte : Tu vas voir... tu rigoleras moins quand ils nous suivront dans une voiture banalisée discrètement, puis en ville, et qu'ils ne nous lâcherons plus, etc....

Laurence : Allez, arrêtes de te faire un mauvais film... on va passer notre journée et enfin je vais connaître ces  Coffe shop dont tu m'as parlée.... On se fait un restau et on rentre c'est tout.

Laurence avait déjà des peurs qu’elle dissimulait par une culpabilité pour être partie en cachette de sa famille faire cette expérience que son mari bien sûr, lui aurait interdit de réaliser, s'il avait su...

A la lecture de cette histoire vraie, vous aurez deux visions de l'expérience.

Arrivées à Maastricht sans encombre, elles repèrent immédiatement une place pour se garer. Charlotte connaît parfaitement cette ville. Avec son expérience, elle lui conseille  de bien tenir son sac parce qu'ici, avec cette drogue qui est dépénalisée, il y a beaucoup de dangers, de trafic en tous genres, de recèle et les gens se font aborder régulièrement. Laurence novice, n'entend pas vraiment ces paroles.

Cette journée, fut dès le début, accompagnée de signes avant-coureurs, annonçant le cauchemar !!!!

Différentes anecdotes leur arrivèrent !!! Comme il a été dit précédemment, deux visions différentes vont être décrites. Celle où Laurence est sous l'emprise de la drogue et celle où Charlotte, pour tenter de la détendre psychiquement par son humour et connaissant les mécanismes, se moque volontairement aussi de son amie par toute une série de mimes caricaturaux

Pour commencer, il fallait mettre de l'argent dans le parcmètre. Ne comprenant pas la langue, Laurence demande en Anglais à un passant combien il fallait pour le parking tandis que Charlotte ramassait déjà ses clefs abandonnées 5 mètres plus loin sur le trottoir, devant le parcmètre.... par inadvertance.

Charlotte : Oh ma poulette ! T'as vu ? Tes clefs.... Fais gaffe !

Un léger stress pour Laurence à la vue de cette grosse erreur.... . Dans sa tête, elle a un pressentiment et se garde bien de le confier à Charlotte. Elle sent que la journée va être mauvaise ! Est-ce un signe par rapport à cette prise de drogue qu'elle envisage par expérience ??? Est-ce déjà toute cette culpabilité d'être partie en cachette qui ne va pas la quitter ??? Est-ce le fait de penser à ses enfants, restés là bas ???? (repère pour moi p30)
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Yggdarsil
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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 11:51

(Aux armes citoyens)

Alors personnellement je n'ai absolument rien contre le choix de la forme. Forum de littérature ça veut pas dire forum de littérature standard. On fait ce qu'on veut, tant que c'est des mots sur une surface et qu'ils peuvent possiblement dire quelque chose, voir pas du tout. Donc plutôt que de remettre en question la définition de littérature quant aux libertés prises sur la forme dans les production néo-romanesques du XXème siècle et le conflit de la définition poétique, je me contenterai de dire que l'anaphore semblait préparer une chute dont l'absence laisse une petite moue sur la figure.
J'ai du mal à ressentir ce que tu désires faire passer. Un auteur, c'est un peu un chef d'orchestre des sentiments, le principe étant que le sentiment ressentit doit provenir de ce qu'est le texte. (Evidemment pas tout le monde est sensible, mais on sur ce forum on a tendance à l'être quand même).
Si tu veux tout l'art d'écrire joue sur le lien entre le "comment" et le "quoi". Qu'est-ce que tu veux dire? Comment vas-tu le dire? Quel sentiment cela va-t-il éveiller chez l'autre? Je ne dis pas que tu n'a pas répondu à ces questions bien sûr, mais je trouve que le cru du texte qui, croit moi, peut aller percuter très loin, ici, ne transmet pas grand chose à part une narration dramatique et une description psychologique parfaitement banale. Il faut savoir comment chacun des choix dont tu es responsable va influencer le lecteur.
Si tu veux écrire des choses intéressantes, tu peux essayer de te laisser couler dans l'universel, le profond, par exemple l'hybris, met-toi à la place des personnages: Tu n'aimes pas le désordre créé par les ados. Tu le détestes. Tu les détestes. Tu te détestes, peut-être. Tu t'épanches contre le désordre, tu réclames, tu cries, tu hurle pour qu'une fin arrive et que le désordre meurt: comment transmettre ça en peut de mots?
Un petit exemple:

Ronchonner, répondre, revendiquer à outrance et avec exagération... fini. Manger, boire sans besoin réel, juste à gogo... fini. Ordinateur, facebook du matin au soir... fini.
Cette maison, ce chaos... fini.
Cette vie, la leur et la mienne...
fini.

Et pourtant la fin n'arrive pas.


[on peut s'arrêter ici, on peut aussi continuer, répéter tout le long tu texte "la fin n'arrive pas" et surprendre à la fin du texte par "La fin est arrivée. Ils ont enfin rangé leur chambre. Et dans un mois, tout sera à refaire. "]


Ici, par exemple, j'ai joué sur le désir (montré implicitement) de voir finir les choses les unes après les autres, en ajoutant aux plus menues que tu a décrites de plus importantes (la vie, le chaos), ou j'aurais pu ajouter de plus symboliques. Que ce soit ce que font les autres qui soit à finir ou ce que fait le narrateur, les deux sont pourtant voués à continuer. C'est tragique, parce que quel que soit la volonté du narrateur les choses ne se termineront jamais. Il est a jamais enfermé dans le chaos, dans le refus du pouvoir qu'il est censé avoir sur les autres et sur sa vie.
Si tu as du mal à trouver des idées de ce genre, tu peux toujours lire des analyses de monuments de la littérature: ça nourrit, ça inspire, et ça touche profondément de voir quels idées l'auteur s'est autorisé à penser. Parce que tout ça, tout ce que tu écris, ça doit transpirer de ce que tu refoules, et faire des gouttes qui en perle le vrai joyeaux du texte sans le dénigrer, c'est ce que beaucoup d'entre nous appellent par le mot "art". (je me fait comprendre...?)

Pour comprendre du coup le "quoi" que tu vas montrer:
Ici, le narrateur a envie que ses ados rangent leur bazar.
Plus universel: Ici, le narrateur  1-désire la fin du chaos/le règne de l'ordre 2-désire un contrôle sur les autres 3-possède pour espace le foyer 4-désire tout court.
Comment montrer ça? Avec quel mots? Quelle mise en page? Faut-il traiter de tous les aspects ou seulement un seul? En tous cas, c'est ce que doit montrer ton écriture, c'est qui doit être suggéré par le style, l'action et le drame (la part de l'action qui est "montrée" par l'écriture).

Si vraiment tu tiens à t'éloigner des gros sentiments universels, etc, etc, essaye de centrer ton texte autour d'un détail touchant, menu à vrai dire, mais qui, dans une analyse, pourrait être poussé loin, à partir d'un interprétation symbolique, ou du développement du semblant de thèse proposé. C'est justement ça qui touche. Après, il y a toute la question du style, à laquelle je n'ai qu'un réponse: il faut lire de tout et écrire de tout, écrire durant la lecture d'un livre, se laisser marqué par ce qu'on lit, ne pas s'offusquer d'inconsciemment chercher à imiter les auteurs lus. Je suis toujours fier d'annoncer les auteurs qui ont marqué mon style: Mérimé, Maupassant, Voltaire, Zola, Beckett, Duras, Carver, mais aussi beaucoup d'auteurs contemporains. C'est une mine de trouvailles stylistiques, de rois de la philosophie, du conte, du sarcasme, du réalisme, du surréalisme, du symbolisme, de la dissimulation et j'en passe.
Je ne sais pas si tu connais cette chaîne: https://www.youtube.com/user/JPDepotte mais en la parcourant tu trouveras de quoi t'inspirer, t'instruire et te marquer. N'oublie pas que quel que soit ce que tu écris, les quatres éléments (Style, Milieu, Fiction/Action et Message) ont un rôle primordial.

Voilà, je suis peut-être allé très loin mais j'espère que ça t'aidera. En tous cas je tiens à dire que ton projet me tient à coeur et je t'encourage à écrire.

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Il est des gens qui sont là. Comme ça. En vrai. Et d'autres dont la présence est un mensonge. Une illusion. Efficace, quand elle trompe tout le monde. Ridicule, quand elle ne trompe que son porteur. -Lyonel Trouillot, Kannjawou

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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 12:02

(Aux armes citoyens)

T'as réussi à exprimer ce que je voulais dire en de bien meilleurs termes. Bien joué.

Emilie, je me permet une suggestion. Tu fais une oeuvre qui est cohérente avec apparement un ordre bien précis. Je pense que ce serait un plus si tu numérotais dans le titre la place du texte dans ton recueil. Genre 01/???
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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 12:40

(Mon père est alcoolique)

Touchant. Vraiment.
Mais pense à réécrire. On sent que tu te soulages, quelque part, mais dans le flot, on ne saisit pas tout.
J'ai expérimenté, pour ma part, une part de ce refus profond, sur un tout autre sujet cependant, et voici comment je le décrirais, en peu de mots:
"Poser sur sois ce masque en plastique, tirer les joues, sans laisser la joie remonter jusqu'aux yeux, et prétendre n'en avoir rien à faire. Sentir remuer cette arme dans le fond de la poitrine, sentir ses remugles noirs émaner, mais regarder ailleurs dans son esprit et vouloir oublier. Se mentir.
Et un jour, c'était sur un chemin de terre, je me souviens, ça a crevé. Quelque chose s'était remué en moi et ça avait enfin crevé."
J'aurai bien aimé faire plus long mais ce n'est pas le but de ce commentaire. Donc. Qu'ai-je fait?
Plutôt que de décrire l'action directement, ou de commencer par la fin (ce qui est faisable ceci dit), j'ai fait part de mon ressentit. Juste le ressentit. Il a une part importante dans le récit, spécifiquement dans ce genre de situation: ces émotions, il se peut qu'on ne les ai jamais vécus en pleine puissance, mais en fouillant bien on peut les trouver, les faire sortir. Quand on lit, les mots entrent en résonnance avec ces gouttes d'émotion, on peut les gonfler, ou du moins proposer un tableau de ce que ça donne une fois gonflé, dépendant de la sensibilité de la personne, jusqu'à retransmettre au mieux ce qu'on a vécu. Pour toi, les gonfler, c'est dire les fait. Mais pour beaucoup, les sentiments fonctionnent mieux.
Ceci dit, on peut décider d'oublier les sentiments pour se concentrer sur les faits. Mais à ce moment là, le drame (la part d'action montrée) se doit d'être percutant. Raymond Carver, qui a aussi parlé de l'alcoolisme dont il était victime pendant une majeure partie de sa vie, et un roi à ce jeu, essaye de le lire, je suis sûr qu'il te marquera.
Voici un extrait: "Ce matin-là, elle me verse du Teacher's* sur le ventre et se met à le lécher. L'après-midi, elle essaie de se jeter par la fenêtre."
*whisky
Comme on le dit toujours avec lui: Deux phrases et tout est là. Il épure le drame, montre les détails qui percutent.
Enfin, le style, qui qu'on le veuille ou non joue une part dans le drame et dans les sentiments, doit se montrer, s'imposer, résonner d'une voix d'écrivain ou de personnage. Ici le style se rapproche plus d'un témoignage, et d'un manifeste contre l'alcoolisme à la fin. L'art peut toucher d'autre que ceux qui en ont fait l'expérience.
Dire à son père qu'il est alcoolique, c'est aussi dur que de dire à son père qu'on a compris qu'il nous a adopté, qu'on est homosexuel, qu'on ne veut plus qu'il abuse de nous sexuellement, qu'on se drogue depuis deux ans, qu'on est depressif, que des gens nous maltraitent à l'école... Ton texte, si tu veux que son efficacité décuple, se doit d'être compris à deux niveaux: dans le cas de l'alcoolisme et de le cas de l'universel.
Ta mission n'est pas de parler aux alcooliques et aux enfants d'alcooliques. Ta mission et de parler au monde. Il n'y a que comme ça que les alcooliques et enfant d'alcooliques seront mis au courant.

Après, écrire un témoignage, tout simple, sans ambition littéraire, c'est aussi très bien. Mais bon, je crois que beaucoup de sites en recensent et leur faiblesse et de ne viser que les concernés. Si on arrive à toucher quelqu'un qui est extérieur au problème, on a gagné.

J'espère que mon commentaire t'aura servi Wink

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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 14:37

(Aux armes citoyens)

Ragne et Yggdarsil : Merci à vous deux pour le temps que vous consacrez a mes textes. J'ai beaucoup de travail encore. Un grand merci
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emilie



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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 14:41

(Mon père est alcoolique)

Yggdarsil : Ouiii j'entends...mais suis je capable ? J'ai encore beaucoup beaucoup de travail. Un grand merci.
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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 15:57

(au revoir la maladie)

Les sujets que tu abordes sont toujours très humains et, si je me permet de parler en ma personne, me donnent une idée de ce à quoi ressemble la gratitude que peuvent avoir des parents envers leurs enfants.
Comme d'habitude, on retrouve cette part de "soulagement" dans ton écriture, tu dis enfin ce que tu as toujours voulu dire, c'est bien, ça motive pour écrire.
Bah, du coup, pas grand chose à dire. Jouer mon perfectionniste ne servirait à rien vu que ce poème (ni rien d'autre sur terre) n'a pas besoin de perfection. On comprend. Et c'est déjà beaucoup.

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MessageSujet: Re: [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence   [TP à -18] A tous ces ados qui souffrent en silence - Page 2 EmptySam 26 Déc 2015 - 16:03

(Mon père est alcoolique)


Oui, tu en es capable, crois-moi. Si tu prend plaisir à écrire et que tu gardes courage, tu t'améliore forcément. L'exemple en face !

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