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 Un rôle à jouer [-16]

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MarbeL



Taureau Messages : 15
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MessageSujet: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyDim 24 Sep 2017 - 16:57

Un rôle à jouer

Tout d’abord, je tiens à préciser que si j’écris ceci, c’est pour extérioriser toute ma haine et ma peine.
Si par un quelconque  hasard, quelqu’un venait à lire ce journal, qui que vous soyez, je vous demande pardon. Je n’attends pas de pitié venant de vous et encore moins de la compassion… Il est difficile pour moi de trouver un point de départ à mon histoire car aussi loin que je m'en souvienne, j’ai toujours été ainsi. Mais j’espère quand lisant cette histoire qui n’est autre que la mienne, en vous mettant à ma place, vous comprendrez…

Timide

C’est tout d’abord ce qui me caractérisait, je parlais peu, voir pas du tout et j’avais beaucoup de mal à aller voir les autres.
J’avais peur ou bien je ne me sentais pas à ma place avec eux. Je les voyais ces enfants qui riaient et discutaient sur des sujets qui ne m’intéressaient pas. C’était drôle de dire à Gaël que Laura était amoureuse de lui, alors que Gaël était amoureux de Jade la meilleure amie de Laura.
C’était « drôle », pour les autres, mais moi je trouvais ça puéril et sans intérêt. Je trouvais cela débile de jouer avec les sentiments des autres. Malgré tout je me forçais à rire, à faire comme tout le monde, car je voyais bien ce que l’on faisait aux enfants bizarres qui ne rentraient pas dans les « normes » ; On les pointait du doigt et on se moquait d’eux, on les isolait.
J’étais déjà assez seul à l’intérieur de moi alors je ne voulais pas aussi l’être à l’extérieur.
Je voulais être comme eux, il fallait que je sois accepté.

La famille

Avant toutes choses, il me semble important de faire un point sur ma situation familiale. Des parents je n’en ai jamais eu ou du moins ils ne se sont jamais comportés comme tels. Ils ne m’ont jamais aidé ou soutenu comme ils auraient dus. Ils étaient sans cesse entrain de se disputer sur des choses trop compliquées pour un enfant de huit ans. Ils se disputaient à propos d’argent, du travail, de moi…
C’est bien plus tard, à l’âge de 17 ans  que j’ai appris que je n’étais qu’un accident, « une erreur » selon mon père.
Déjà pendant mon enfance, je n’allais pas très bien ; je souffrais d’anxiété, et de dépression.  Moi, j’étais au milieu de ces disputes, au milieu de ces bagarres, de ces portes qui claquaient, de ces verres qui volaient.
Je subissais toute la frustration de mon père. A chaque fois qu’il rentrait à la maison, tard le soir, je savais ce qu’il allait m’arriver, ce que j’allais encore subir. Des coups de ceinture, des coups de poings, je me souviens même de ce jour où il fut un peu trop « violent » .Un coup plus fort que les autres, je me suis retrouvé à l’hôpital.
Les médecins ont voulu savoir comment je m’étais blessé aussi gravement et ma mère leur a répondu :
« Vous savez comment sont  les enfants, quand ils chahutent trop, ils finissent par se blesser ! ».
Elle ne cessait de défendre cet homme, mon père, pourquoi ?
Même aujourd’hui, je n’en ai aucune idée. Mais une chose était sure, je ne pouvais compter que sur moi-même.

Un ami à qui parler

C’est à ce moment là qu’il est apparu, l’homme dans ma tête. Je le voyais à chaque fois que je fermais les yeux. Il parlait et riait souvent avec moi, il avait toujours les yeux grands ouverts et un large sourire. Son prénom ? Antoine.
Il est arrivé quand je suis rentré au primaire si mes souvenirs sont bons. Antoine passait le plus clair de son temps à me parler, ce qui faisait que je n’étais pas très attentif en classe. J’avais aussi beaucoup de mal à tenir une conversation avec le peu d’amis que j’avais, étant donné qu’il me parlait souvent ce qui m’obligeais à me concentrer très fort pour comprendre ce que disait mon interlocuteur.
Il était de nature joueur, inventant sans cesse de nouveaux jeux auquel il m’invitait à jouer, son préféré étant d’attraper les chats des voisins et de regarder combien de temps ils pouvaient rester sous l’eau.
Nous nous entendions à merveille, malgré sa bizarrerie nous avions pas mal de points communs comme le fait d’haïr nos parents, Antoine m’avait dit que ses parents ressemblaient beaucoup au miens.
Je me rappelle de cette fois où mon père s’était glissé sous la voiture pour réparer une fuite d’huile. C’est à ce moment là qu’il me murmura d’enlever le cric qui retenait la voiture. C’était un jeu, Antoine voulait voir combien de temps papa restait en vie. Mais je ne pouvais pas, je n’en avais pas la force. Après tout je n’étais qu’un gosse de huit ans. C’est là que j’ai pris peur de lui, petit à petit j’ai commencé à l’ignorer. Il ne me parlait plus et était là que très rarement.

Etrange

Au collège, c’est devenu plus difficile. J’avais beau m’efforcer de faire comme tout le monde, ça ne marchait pas. J’admirais ces personnes qui se démarquaient par leurs originalités, ainsi ils récoltaient l’admiration de tous. Mais pour cela  il fallait avoir du courage ou un certain talent pour que de « bizarre » on passions à « artiste ». Moi, je voulais être comme eux, ou du moins être comme tout le monde, quelqu’un de normal, quelqu’un que l’on ne pointe pas du  doigt ou que l’on ne dévisage pas à son passage. Je voulais éviter que l’on se moque de cette différence grandissante qui m’isolait des autres.
Du talent je n’en trouvais nulle part, ou tout du moins pas un talent que l’on pouvait admirer. J’écrivais très bien, j’étais passionné de littérature. Je lisais de tout, du fantastique, des nouvelles, des contes pour enfants, et bien d’autres…
Seulement je les entendais ces murmures dans mon dos, ces critiques incessantes, ces moqueries à chaque fois que je levais la main en cours de français, ou lorsque le professeur annonçait que j’avais eu la meilleure note en rédaction.
C’est étrange, car je ne faisais pourtant pas parti des « intellos » et je crois bien que mes camarades ne savaient pas non plus où me mettre.
Alors je préférais rester à l’écart, ne pas me mettre en avant,  rester dans mon coin à attendre que le temps passe. En cours je ne levais plus la main et je gâchais mes écrits volontairement.
Et, petit à petit, j’ai commencé à haïr ce monde et paradoxalement j’adorais cette idée. Je mettais ça sur le compte de la crise d’adolescence, enfin un point commun avec les autres auquel  je pouvais me référer. J’étais presque comme tout le monde.
Antoine, lui, était toujours là, il m’observait. Il se trouvait le plus souvent derrière moi ou dans un coin de la classe. Il m’épiait, il regardait ma descente aux enfers.

Mon masque

Au lycée, ce fût  pire. Les styles s’affirment et les gens ne sont que plus durs avec autrui. Mes parents voyaient que je n’allais pas bien. Alors ils décidèrent  de m’inscrire à des cours de théâtre afin que je puisse m’ouvrir aux autres. Mais comme il n’était pas question de dépenser un centime pour leur fils,  je me suis retrouvé dans ce misérable club théâtre du lycée où nous étions sept en tout, en comptant la documentaliste et la prof de français. Malgré tout, je voulais relever le défi et montrer ne serait ce qu’à cette ridicule troupe de théâtre, qui j’étais vraiment. Jusqu’à me rendre compte que je n’étais pas celui que je prétendais être.
J’avais tellement pris l’habitude de jouer la comédie, de mimer les émotions de tous, que je persistais dans la vie de tous les jours à jouer un rôle. Je ne me trouvais pas, à vrai dire, j’empruntais ici et là des traits de caractère que j’appréciais chez les autres. L’originalité, l’érudition, la gentillesse, l’humour. Ils représentaient des remparts, qui me protégeaient des autres. De cette manière, je pensais plaire aux gens, les forçant à ne pas s’attarder sur le vrai. Quelqu’un d’extrêmement instable et asocial, qui avait peur d’évoluer dans un monde inconnu à ses yeux, un monde violent.

La conclusion était toujours la même.
« Il est étrange ce type »

Mais une fois que les masques tombent et que les rideaux se ferment, on se rend bien compte, seul face au miroir, qu’on ne se connait pas réellement. Moi-même je ne me connaissais pas.

Solitaire

C’est comme ça que l’on a commencé à me définir petit à petit. La plupart du temps, mon blocage social me faisait passer pour quelqu’un de  froid et distant. A force de ne pas parler pour éviter de dire des choses incongrues ou déplacées, j’en venais à déranger par mon mutisme.
Puis il y eu ce jour de non retour, je voulais m’ouvrir aux autres.
J’ai essayé de parler avec les gens de ma classe mais eux n’ont pas eu envi de discuter avec moi, ils préféraient me taper ou bien encore m’insulter, on en venait même à me cracher dessus quand je passais. Parler avec eux fut un échec cuisant. Je les dérangeais, que ce soit parce que je venais les voir ou bien simplement parce qu’ils me disaient que je n’étais pas intégré.  On dit souvent que les enfants sont méchants entre eux, mais les adolescents sont  pires encore …
Je pensais tout d’abord à une forme d’empathie mais il s’agissait plutôt d’une maladie. Ne pouvant être ami avec ceux là j’ai voulu faire la connaissance des personnes comme moi, qui étaient « différentes », qui avaient autant de mal que moi à s’intégrer. Alors oui… je l’ai vécu,  j’ai été rejeté, persécuté, j’ai énormément souffert de cette solitude… Alors oui, nous sommes semblables.
Mais en y réfléchissant bien  pas tout à fait,  car lorsque j’essayais de me rapprocher de ces personnes là, je me rendais  compte que c’était comme mettre pleins d’éléments effrayants  ensemble. Ils n’étaient qu’un amas de détraqués inefficaces. Alors eux  nous les mettons où ? Ah voilà, on les met à l’asile !

Antoine riait de ma situation, il trouvait cela très amusant et divertissant.  Et un soir alors que j’étais rentré tard du lycée, il a voulu prendre le dessus sur moi et pendant environ trente secondes je n’étais plus maitre de mes actes.  Je n’arrivais pas à l’en empêcher, il était trop fort, je frappais encore et encore le mur de ma chambre jusqu’à ce que mes poings en saigne, il me disait que je le méritais et ça l’ignorais continuellement.

Persécution

Après maintes réflexions j’ai décidé de quitter le lycée, pour différentes raisons. Tout d’abord car mes notes était trop insuffisantes et que le harcèlement avait atteint un tel stade, que l’un des élèves en était venu à m’agresser à l’arme blanche. Il fut sévèrement sanctionné et expulsé du lycée.
Tout aurait dû s’arranger ? Eh bien non, au contraire  les autres élèves me tenaient pour responsable de l’expulsion de leur ami.
L’autre raison majeure de cette décision est bien évidement Antoine… Certains soirs  il venait me parler, enfin il me rabaissait, il me disait des choses douloureuses à entendre, il criait, il me faisait pleurer… Il me disait des choses qui me faisaient trembler au point où je devenais incapable d’écrire ne serait ce qu’un mot sur le papier… Un soir, il a même réussit à me faire ressentir des choses physiquement, des choses horribles, des millions de petites bêtes, des minuscules insectes me piquaient le corps, me grignotaient de l’intérieur, j’essayais désespérément de les chasser, mais en vain. Je me suis gratté au sang pour les faire partir, je l’ai supplié de m’aider, sa seule action fut de me dire :

« Ça te plait de souffrir ? »

J’ai littéralement fondu en larmes, en essayant vainement de chasser ces insectes.
Avant je pouvais lui parler par la pensée mais cette fois  je lui ai crié de cesser, et il ordonna aux insectes d’arrêter,  et ils ont  disparus … Pour revenir dix minutes après.
J’étais à bout, Antoine, lui me regardait d’un air méprisant et me répétait en boucle cette même phrase :

«  Tu me fais pitié »

Cinq minutes après tout à cesser, plus de voix, plus d’insecte et moi j’étais en larme sur le sol froid. Il avait raison, j’étais pitoyable.

Prise de conscience

Mes parents n’étaient pas dupe, ils ont assisté à pas mal de mes  « crises » comme ils les appelaient. Mon père qui est de nature violent, il pense que tout peut se résoudre par une bonne raclée, a voulu me mettre les idées en place en m’infligeant une bonne correction. Étonnamment cela n’a absolument pas marché, elles n’en étaient que plus violente, alors après de nombreuse remise en question, enfin dispute serai le terme le plus approprié, ils m’emmenèrent voire un médecin de l’âme. Un psychiatre. Ils voulaient se débarrasser de moi, m’enfermer dans un asile car selon eux j’étais fou. C’est ainsi que mes entretiens avec ce médecin ont commencé.
Nous avions un rendez vous toutes les semaines pendant une période d’un mois. Il était hors de question que je me confie à lui, je n’avais pas confiance, alors je me contentais de mentir. Il le savait très bien que je mentais, il n’arrivait pas à me tirer les vers du nez. Ne pouvant me diagnostiquer de manière sûre une quelconque  tare psychiatrique, il convoqua mes parents pour une dernière séance. Le psychiatre leur expliqua qu’il était impossible pour lui de diagnostiqué une maladie étant donné que le patient, moi, refusait de se faire soigner. Je me souviens très bien de ce qu’il a dit :

« Je ne peux interner votre enfant pour deux raisons, son refus d’obtempérer m’empêche de diagnostiquer de manière sûr le mal dont il souffre, et votre fils vient d’avoir ses dix huit ans, donc sans son accord, nous ne pouvons l’interner. La seule manière de l’enfermer est qu’il ai un comportement hétéro-agressif sur une personne extérieur. »

Je me dis que j’aurai peut être dus me confier à lui avant que tout ne dégénère, mon entêtement à peut être causé ma perte. A force d’être rejeté par les autres, j’ai finis par tous les mettre dans le même sac. Je pensais qu’il voulait me faire du mal, mais non, pas tous, certain voulaient seulement m’aider, m’aider à vaincre cette maladie qui allait finir par faire du mal. Alors oui le pire était à venir…

#épouvante-horreur.


Dernière édition par MarbeL le Dim 29 Oct 2017 - 19:20, édité 4 fois
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La Lapine Cornue
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyDim 24 Sep 2017 - 17:27

ALORS


Déjà, c'est fluide et bien écrit, et y'a assez peu de fautes, ça c'est un bon point C'est prenant et intéressant.

Le début me parle énormément, je ne sais pas si tu fais partie de l'énorme majorité de jeunes qui ont vécu de genre de situation au collège et/ou au lycée, mais c'est exactement ces ressentis et ce type de vie qu'on mène alors. Du coup j'ai trouvé ça fort, très juste et bien exprimé.

La suite, je ne m'attendais pas du tout à ce que tu partes en mode meurtrier xD Du coup c'était choquant à la lecture mais bon, sinon la progression est plutôt bien orchestrée. La fin de son récit est particulièrement violente, avec la conclusion sur la société et les voix dans son dos.

Pour l'épilogue, je ne sais pas s'il est réellement utile dans le récit. Il a plutôt tendance à faire retomber la tension, de mon point de vue, d'une fin qui était très bien amenée de base. (Après je sais que dans le cadre des creepypastas, en général vous vous appuyez sur un fait divers réel, donc bon.)
Je déplore aussi que cet épilogue rende les choses plus floues. Tu n'explique pas très clairement en quoi consiste la maladie psy du narrateur, concrêtement tu dis juste que ça mène à un passage à l'acte et que c'est une forme de schizophrénie. Le truc des hallucinations est intéressant mais il aurait fallu, je pense, développer ça un peu plus lorsque tu parle sde la maladie, parce que quand on s'y connait pas, on voit pas trop (moi je pars du principe que les hallucinations sont liées à la schizophrénie,  mais j'en sais rien en fait AHDE ) donc ça peut déstabiliser le lecteur.
Après le fait de faire passer tout le reste du récit pour de simples hallucinations me paraît peu efficace, peut-être pas extrêmement crédible au vu de tous les petits détails que le narrateur donne au long de son récit.

Enfin bref la toute fin ne m'a pas convaincue, mais le reste est vraiment bien amené.

------------------------------------------------------------------------------------------------
Je sais ce que je suis. Et je sais ce que je ne suis pas.

Je suis un chaos de rêves et de couleurs,
je suis un Cerf divin chimérique,
je suis une lapine en chocolat aux larmes caramel.
Et toi, qui es-tu ?

Fais un pas vers moi, j'en ferai un vers toi. Et peut-être un jour serons-nous face à face...

***
Cap' d'aller lire ?

→ Venez fouiller dans mes écrits... Y'en a pour tous les goûts !

.[/center]
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyLun 9 Oct 2017 - 19:57

Oula, je me reconnais dans ton récit ^^ C'est bien écrit et prenant. Le début me parle puisque je l'ai vécu....
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MarbeL



Taureau Messages : 15
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyLun 9 Oct 2017 - 20:17

Lapine cornue, je suis justement entrain de la retravailler, mon dieu elle va être un peu, voir très longue... ^^'
Je rajoute des détails sur lui, sa famille, sa schizophrénie... Je pense (ce n'est pas sûr) poster la nouvelle version pendant les vacances qui arrive, si bien sûr je l'ai terminée.

D'une certaine manière je suis contente que cela te parle molosse, et désolée que tu es vaincue ce genre de chose...
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Tiunterof
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Bélier Messages : 1849
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyLun 9 Oct 2017 - 22:04

Petite légende :
Bout de texte que j'apprécie (Raison pour laquelle j'apprécie ou autre commentaire)
J'apprécie moins (D'où viens le problème selon moi, et conseil pour le régler)
GHHHHHHHHHHHHHH (Pourquoi c'est affreux)
Phrase intéressante, ni forcément bonne ni mauvaise. (Pourquoi ça me fait réagir, souvent une connerie)

@MarbeL a écrit:
Donc voici un texte que j'ai tout d'abord proposé sur CFTC pour avoir des conseils pour l'améliorer et m'améliorer.
J'aimerai aussi avoir des conseils venant de vous. Merci d'avance et bonne lecture.(j'espère avoir placé mon texte dans le bon endroit, je me perd sur ce site).

"Timide".

C'est tout d'abord ce qui me caractérisais, je parlais peu voir pas du tout et j'avais beaucoup de mal à aller voir les autres.
J'avais peur ou bien je ne me sentais pas à ma place avec eux. Je les voyaisvirgule tous ces enfants autour de moi, qui riaient et discutaient sur des sujets qui ne m'intéressaient pas.
C'était drôle de dire à Gaël que Laura était amoureuse de lui alors que Gaël était amoureux de Jade la meilleure amie de Laura. (Une phrase longue parfaite pour plonger dans un mental d'enfant, je trouve pourtant que tu aurais pu faire encore plus long ! Histoire de refléter de manière un peu plus authentique l’espèce de capharnaüm géodiplomatique des cours de récréation)
C'était '' drôle ", pour les autres. Mais moi je trouvais ça ridicule. Malgré tout je me forçais à rire, à faire comme tout le monde , car je voyais bien ce que l'on faisait aux enfants bizarres, qui ne rentraient pas dans les "normes" Vu que c'est dit à la première personne, et vu la situation, on s'attend à des paroles d'un enfant. Un enfant peut-être un peu plus mature, certes, mais le mot détonne quand même, je trouve). On les pointait du doigt et on se moquait d'eux. On les isolait. J'étais déjà seul à l'intérieur alors je ne voulais pas aussi l'être extérieurement.
Je voulais être comme eux, il fallait que je sois accepté.

''Étrange ".

Au collège la chose (C'est moins élégant, mais je pense qu'un simple "c'est", sonnerait mieux, mais c'est que mon avis, j'ai toujours aimé les narrations un peu orales.) est devenue plus difficile. J'avais beau m'efforcer de faire comme tout le monde ça ne marchait pas.
J'admirais ces personnes qui se démarquaient par leur originalité. Ainsi ils récoltaient l'admiration de tous. Mais pour ça il fallait avoir du courage ou un certain talent, pour que de "bizarre" on passe à "artiste" (Phrase bien faite, et une bonne manière de montrer le caractère illogique de ce système, tu le montre plutôt que tu le dis, c'est un très bon point).
Moi je voulais être comme les autres. Je voulais éviter que l'on me pointe du doigt (Peut-être un peu redondant) ou encore que l'on me hue quand je passe (On bute un peu là dessus, modifier la phrase pour remplacer par "sur mon passage" pourrait rendre le tout plus fluide.). Je voulais éviter que l'on se moque de cette différence grandissante qui m'isolait des autres.
Du talent je n'en trouvais nulle part, ou du moins pas un talent que l'on pouvait admirer (Joliment dit). J'écrivais très bien, j'étais passionné de littérature. Le fantastique, les thrillers, les nouvelles, le théâtre.. Seulement je les entendais, ces murmures dans mon dos. Ces critiques incessantes, ces moqueries, à chaque fois que je levais la main en cours de français, ou bien quand le professeur annonçait que j'avais eu la meilleure note en rédaction.
C'est étrange car je ne faisais pourtant pas parti des "intellos" et je crois bien que mes camarades aussi ne savaient pas non plus où me mettre.
Alors je préférais rester à l'écart, ne pas me mettre en avant, et rester tranquillement dans mon coin. En cours je ne levais plus la main, et je gâchais mes écrits volontairement.
Et petit à petit, j'ai commencé à haïr ce monde et paradoxalement j'adorais cette idée. Je mettais ça sur le compte de la crise d'adolescence, enfin un point commun à d'autres personnes avec lesquels je pouvais me référer.

"Mensonge".

Au lycée, c'était pire. Les styles s'affirment et les gens ne sont que plus durs avec autruis.
Mes parents voyaient que je n'allais pas bien, et que je faisais semblant d'être malade pour éviter d'aller en cours et d'affronter mes camarades.
Alors ils m'ont poussé à faire du théâtre, pour m'ouvrir aux autres et me mettre en avant. Je pensais pouvoir le faire et ainsi plaire à tous, je voulais leurs montrer qui j'étais vraiment. Jusqu'à me rendre compte que je n'étais pas celui que je prétendais être C'est simplement dit, mais la phrase est forte).
J'avais tellement pris l'habitude de jouer un rôle, de mimer les émotions de tous, que je percistais dans la vie de tous les jours à jouer un rôle.
Je ne me trouvais pas, à vrai dire j'empruntais ici et là des traits de caractère que j'appréciais chez les autres (Idem). L'originalité, l'érudition, la gentillesse, l'humour. Ils représentaient des remparts, qui me protégeaient des autres.  De cette manière je pensais plaire aux gens, les forçant à ne pas s'attarder sur le vrai. Quelqu'un d'extrêmement instable et associal, qui avait peur d'évoluer dans un monde ingrat et violent. La conclusion était toujours la même.
'' il est étrange ce type ".
Mais une fois que les masques tombent et que les rideaux se ferment. On se rend bien compte, seul face au miroir qu'on ne se connait pas réellement. Moi même je ne me connaissais pas. Très bonne manière de finir le paragraphe, très fort et joliment écrit, surtout la première phrase)

"Solitaire".

C'est comme ça que l'on a commencer à me définir. La plupart du temps, mon blocage social me faisait passer pour un homme froid et distant aux yeux de mon entourage (Peut-être superflus). À force de ne pas parler pour éviter de dire des choses incongrues ou déplacées, j'en venais à déranger par mon mutisme.
Puis il y a eu ce jour de non retour. Je voulais m'ouvrir à tous, avoir un meilleur avenir, alors j'ai décidé de franchir cette étape. De mettre un grand coup de pied à ces barrières et peu importe ce que je trouvais derrière. Mais ce que je vis ne me fit que du mal. Une phrase un peu simple pour décrire un tournant radical, je trouve)
Derrière se trouvaient l'agressivité, la violence, les mensonges, les trahisons.
Je suis devenu hypersensible à tout ce mal dans ce monde Je n'arrive pas à déterminer si la répétition de "ce" est disgracieuse ou si elle donne un bon rythme à la phrase). Un rien me blessait, que j'en sois victime ou non, que cela me concerne ou non.
Je pensais tout d'abord à une forme d'empathie mais il s'agissait plutôt d'une maladie.

''Fissuré".

J'ai commencé à avoir peur de tout, des autres, de moi. Toutes ces années à ne pas savoir qui j'étais réellement.
Toutes ces années ou l'on m'a critiqué, hué, épié. J'en venais même à appréhender ce dont j'étais réellement capable. Je haïssais la société, je haïssais tous ces gens...
Mais d'une certaine manière j'avais un besoin constant d'en faire parti.
L'apogée des réseaux sociaux n'a fait qu'empirer mon état. Chaque jour je voyais des personnalités complètement différentes. Aucune d'elles ne me correspondaient. Ils étaient tous trop souriant, trop parfait ou bien même trop talentueux. Mais qui suis je pour les juger comme ça encore et toujours ? je suis la personne qui passe son temps cloîtrée derrière sa carapace, qui à force de rester dans l'ombre ne sait plus comment s'en sortir.
Je pensais me protéger du mauvais, mais je n'en suis devenu que plus voyant et devenu source de rejet pour les autres puisque je n'entrais dans aucune case. Rien, personne ne me correspondait. Alors ne pouvant être comme les autres, j'ai pris la décision de me démarquer. De marquer les gens. Peut importe comment, je devais leur laisser une trace de mon passage. Les marquer à jamais. (Tu arrive à donner la force nécessaire à ta phrase)

"Complication".

Je me suis demandé à plusieurs reprises comment m'y prendre. De quelle manière, et quand. Comment marquer ce monde qui m'a si longtemps abandonné.
Si je ne pouvais pas être une personne charmante et ambitieuse j'étais déterminé à être le trouble fête de ces jours frivoles. (Joliment dit)
Mes parents ont décidé de m'emmener voir un psychiatre car ils voyaient que leur fils chéri devenait quelqu'un d'autre, quelque chose qui les effrayait et qui se négligeait.
Mon psychiatre était un homme plutôt grassouillet au crâne dégarni et possédait (J'ai jamais aimé ce mot dans les descriptions physiques, c'est souvent un signe qu'on sait plus quel mot utiliser) des lunettes rondes. Son uniforme trop serré pour lui, le boudinait affreusement. Il était pathétique. (Bouuuuuh, grossophobiiiiiie)
Alors moi, comme à mon habitude j'ai joué mon rôle, celui d'un jeune adulte un peu timide, et maladroit. Cherchant une place dans la société moderne. Mais, il n'était pas dupe. Il voyait pour ainsi dire clair dans mon jeu. Il savait que je jouais un rôle (Ach nein, une répétition). Je devais passer à l'acte le plus vite possible. Je devais en finir avec tout ça car il allait compliquer les choses.

"Passage à l'acte".

Et voilà, après plusieurs semaines de réflexion, de planification,J'en suis arrivé à une conclusion:
Si je ne pouvais ni être admiré ou glorifié ,Si le rôle du ''gentil" ne me correspondait pas, alors je devais choisir quelque chose de plus adéquate.
Je pense que vous m'avez compris, et que vous vous doutiez bien de l'issue de cette histoire. Moi même, je redoutais ce qui allait se passer. Mais la chose était inévitable. C'était mon destin, mon heure de gloire à moi.
J'ai entre autre liquidé toute ma famille. L'apparence trivial de la phrase par rapport à son fond montre efficacement la lente dégénérescence du personnage)
C'était cette nuit, une nuit comme les autres, enfin pour eux. Nous avions regardé un film humoristique, qui n'était pas drôle (La phrase pourrait être bien si "film humoristique" n'était pas si lourd à lire), ou du moins je ne m'en souviens plus.
J'étais si absorbé par la tâche qui allait suivre que je n'ai rien retenu du film. Tout d'abord je suis sorti du salon et me suis dirigé vers l'armurerie pour prendre le fusil de chasse de mon père, à côté du salon.
Ensuite j'ai pris les munitions qui se trouvait dans le tiroir du meuble. Machinalement j'ai chargé le fusil, et me suis rendu d'un pas décidé en direction du salon.
Cela me parut une éternité. J'entendais le tic tac de la grande horloge de la maison. Les voix n'étaient que plus fortes dans ma tête, j'entendais mon père dire a ma mère que je n'étais qu'un bon a rien, un profiteur. Ma mère, elle aquiesçait toutes les bêtises de mon père.
Mon crâne me faisait tellement mal, j'avais l'impression que ma tête allait exploser .
Et puis je me suis enfin retrouvé derrière eux. Tel un automate, j'ai levé le fusil en direction de l'arrière du crâne de mon père et j'ai pressé la détente. Ça tête explosa en plusieurs morceaux, ma mère poussa un cri déchirant puis essaya de fuir, mais en vain. Elle ne fit pas long feu. Elle n'eut pas assez de temps pour fuir que j'avais déjà rechargé mon fusil et que sa cervelle avait repeint les murs du salon.
Ce fut plus rapide que je ne le pensais.
Je suis resté quelques minutes à regarder ce funeste spectacle mais étrangement je n'étais pas triste. J'étais bien. J'étais enfin moi même. Je ne jouais plus de rôle, il était temps pour moi de tirer ma révérence et de partir en beauté.
Je pense que des gens pourront s'identifier à moi, et ainsi peut être savoir qui ils sont réellement, et quels sont leur but dans la vie.
Toi qui fut tabassé dans la cour de l'école, où toi qui jouait un rôle tout comme moi.
Je pense que tout cela était inévitable. Mais je ne me sens pas coupable, et je ne suis pas coupable de ce meurtre. Ce n'est pas moi qui est liquidé toute ma famille  Mais ,cette société macabre!
La loi du plus fort. Soit tu vis, soit tu crèves. C'est aussi simple que ça.
C'est pour cela qu'il est temps pour moi de m'eteindre à mon tour et de laisser ma place à d'autres. Je suis trop faible pour ce monde.
La corde m'attend.
Aux informations on vous dira sûrement qu'un gosse taré à tué toute sa famille pour une quelconque  raison futile. Une chose est sûre, je vais enfin pouvoir dormir en paix sans que les voix dans mon dos ne m'insultent et me rabaissent.


Durant la nuit du ** Février 2017, un jeune homme âgée de 21 ans à sauvagement tué toute sa famille avec un fusil de chasse.
Après plusieurs expertise, il s'avérait que le jeune homme souffrait d'un trouble psychiatrique qui fût diagnostiqué trop tard.
Il souffrait d'héboïdophrénie. Ce trouble est une forme de schizophrénie. C'est aussi une psychopathologie criminogène qui mène souvent au passage à l'acte criminel du malade. Cet écrit est sûrement une des hallucinations dût à sa maladie, ce qui voudrais dire que tout ce qu'il pensait être réel ne l'était peut être pas. (Le passage à une narration totalement différente en guise d'épilogue casse complétement le cours du récit selon moi, on sort aussitôt de la lecture)


#épouvante-horreur.


Bon, c'est aussi une histoire qui me parle, même si peut-être moins que les précédentes commentatrices. Sauf pour la partie meurtre, bien entendu. AHDE
Sinon je suis tout à fait d'accord avec Corn pour l'épilogue.

Mais en bref, c'est un bon texte, j'ai aimé le lire. Bon, ce que j'ai moins aimé, mais c'est l'intérêt du texte donc c'est pas possible à changer, c'est la toute dernière partie. Tu commence à construire un personnage pour lequel on ressent de l'empathie et de la pitié. Sauf que tout retombe immédiatement avec l'histoire du double meurtre. personnellement ça me fait perdre toute sympathie pour le personnage, et à partir de là, l'histoire me touche beaucoup moins, je m'en détache.
Mais bon, c'est juste le format de l'histoire qui n'est pas pour moi, et je suis sûr qu'il plaira à beaucoup d'autres. ^^
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyLun 9 Oct 2017 - 22:16

Pfffiou... Il n'y a pas de rouge, c'est déjà ça.
Je vais retirer la partie rapport de police qui en effet n'est pas top top, et rabaisse toute la tension accumulée au fur et à mesure de la lecture.
Ouah... Par contre tu as du en mettre du temps pour faire tout ça Tiunterof.... Franchement merci. J'aime beaucoup cette façon de procéder, ça change beaucoup de cftc et c'est vraiment bien.
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Tiunterof
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyMar 10 Oct 2017 - 8:07

Je préfère faire comme ça, sinon je fais la même chose en citant les phrases d'intérêt une à une et c'est long et illisible. X)
Content que tu ais trouvé ça utile en tout cas !
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyDim 29 Oct 2017 - 19:06

Alors voilà une nouvelle version de ma nouvelle, je voudrais des conseils pour pouvoir finir mon histoire en beauté car je bloque un peu, et j'ai peur de faire une fin assez décevante. J'attends vos idées avec impatiente ! :hap:
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyDim 29 Oct 2017 - 19:44

Ouah, je plussoie vraiment le personnage d'Antoine, il est sinistre (le premier passage avec le cric et le père sous la voiture fait vraiment froid dans le dos AHDE ) et fonctionne bien pour renforcer l'épouvante de ton récit, la tension.


Pour la fin : elle est inachevée là, non ? Est-ce que tu veux garder la fin que tu avais au début (il comment plusieurs meurtres sur sa famille) ? Ou changer ?




La seule manière de l’enfermer serait d'attendre qu’il ait un comportement hétéro-agressif (ça veut dire quoiii ? ) sur une personne extérieure. »

Je me dis que j’aurai peut être dume confier à lui avant que tout ne dégénère, mon entêtement a peut être causé ma perte. A force d’être rejeté par les autres, j’ai fini par tous les mettre dans le même sac. Je pensais qu’il voulait me faire du mal, mais non, pas tous, certain voulaient seulement m’aider, m’aider à vaincre cette maladie qui allait finir par faire du mal. REPETITION avec le début de la phrase Alors oui le pire était à venir…



Bon pour la suite ça dépend de ce que tu veux en faire en fait. Une fois que tu as déterminé ce que va faire ton perso et comment va se dérouler la fin, ne reste plus qu'à faire des essais pour voir comment bien l'amener


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Je suis un chaos de rêves et de couleurs,
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyDim 29 Oct 2017 - 20:15

Alors tout d'abord une comportement hétéro-agressif est une conduite qui impose un dommage à l'autre. J'ai voulue utilisé un language psychiatrique pour bien rentrer dans le personnage du psychiatre.

À vrai dire je ne sais pas si notre personnage principale va mourir ou finir en UMD (unité pour malade difficile). Mais dans les deux cas je ne sais pas comment mettre en oeuvre mon récit, si sous le control d'Antoine il tue ou si c'est l'une de ses crises qui le fait halluciner et qu'il tue des cambrioleurs qui sont enfaite ses parents.
Je ne sais pas du tout. As tu des idées ou une préférence ? (Aïe je me suis mal relue moi...)
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyDim 29 Oct 2017 - 21:32

Aaah d'accord. Oui oui, tu as bien fait d'amener ce terme (j'ai juste demandé parce que j'avais la flemme de chercher sur google AHDE )

Franchement là ça ne dépend que de toi et de comment tu envisages le personnage.
Je te conseille, perso, de choisir une option qui te paraît, à toi, la plus sympa, ou celle pour laquelle tu as le plus d'idées pour l'écrire.
Ensuite tu l'écris, tu fais un test à la suite de tout le reste du récit, et tu vois si ça marche bien ou pas. Si ça marche pas, bah essaie une autre fin. Jusqu'à ce que tu trouves celles qui te paraît la meilleure :la:

Déjà, si je peux me permettre, le "Le pire était à venir" pourrait être retiré. Là il casse le suspense et t'empêchera (je pense) de bien amener la fin.

Personnellement, j'aimerais une fin qui surprenne. Là tu as instauré une descente aux enfers, ça devient de plus en plus tragique. Du coup, si tu continues sur cette lancée mais tout en surprenant le lecteur, il faudra un truc amené de manière brutale, incisive, qui tranche net avec le reste. Donc dans le cas de la tuerie, ou de l'internement, je pense qu'il faut privilégier quelque chose de très court (peut-être juste une phrase, courte, qui raconte ces faits d'un ton cynique ou désabusé) comme une conclusion ultime.

Style : (ce n'est qu'un exemple un peu nul, mais c'est pour te montrer l'idée)
Citation :

Je me dis que j’aurai peut être dus me confier à lui avant que tout ne dégénère, mon entêtement à peut être causé ma perte. A force d’être rejeté par les autres, j’ai finis par tous les mettre dans le même sac. Je pensais qu’il voulait me faire du mal, mais non, pas tous, certain voulaient seulement m’aider, m’aider à vaincre cette maladie qui allait finir par faire du mal.

Mais deux mois plus tard, je ne m'étais toujours pas confié. Et j'en payai le prix.
Car au cours d'une de mes crises, je tuai deux personnes. Antoine me soufflait que c'étaient des cambrioleurs infiltrés chez nous, et, aveuglé par ma folie, je le crus.
Mais ce n'étaient pas deux cambrioleurs.
C'étaient mes parents.


Par exemple. Là j'ai combiné deux de tes idées. Tu peux même combiner les trois ("On m'interna une semaine plus tard" en guise de conclusion finale). Bref, fais de petits tests et vois ce que toi, tu préfères :la: Mais perso je sais que niveau chutes, en général, plus elles sont brèves, mieux elles sont percutantes.

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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyLun 30 Oct 2017 - 12:22

Oui, je suis d'accord avec toi, il est vrai que je percistais à vouloir faire une fin longue, qui ne rendait pas super bien. Je vais essayer de reprendre ton idée, merci beaucoup !
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyLun 30 Oct 2017 - 18:03

Menteur ?

C’était un soir plutôt banal.  Mes parents étaient sortis manger en ville, donc j’avais la garde de la maison. Je colmatais sur le divan en regardant quelques dessins animés pour enfants quand des bruits se firent entendre à l’extérieur de la maison. Difficilement, je me suis redressé et me suis dirigé vers la fenêtre la plus proche. Dehors, il faisait nuit noire, seuls les lampadaires me permettaient de voir ce qui se passait. C’est là que je les ai vus, deux hommes encapuchonnés dans le jardin, qui regardaient fixement la maison. J’ai commencé à avoir peur et je suis parti chercher un couteau dans la cuisine en prenant au passage le téléphone de la maison. J’ai composé le numéro des urgences, en surveillant attentivement les deux personnes dans mon jardin qui regardaient toujours en ma direction. Je me cachai derrière la porte d’entrée pour pouvoir les prendre par surprise.
Ainsi quand ils sont enfin entrés, j’ai porté un coup violent au premier, qui s’est affalé sur le sol. Le deuxième qui s’avérait être une femme se mit à crier alors pour faire bonne mesure je lui ai porté le même coup.
Les deux cambrioleurs étaient terrassés, j’étais tout tremblant et assez mal en point, j’ai vomis mon repas du soir un peu plus loin de leurs corps. J’étais dans un état des plus étranges, j’avais la tête en feu et un bip continu dans les oreilles.
Antoine se tenait près des cadavres inspectant ce que j’avais fais. Il s’amusait beaucoup, donnant des coups de pieds aux corps inanimés. Il riait. Ma migraine s’estompa  peu à peu et j’ai retrouvé  mes esprits. Tout était silencieux… Il n’y avait jamais eu de cambrioleurs, il n’y avait jamais eu d’effraction. Seulement le retour de mes parents dans leur domicile… Sans m’en rendre compte j’étais rentré en pleine crise, j’avais fini par faire ce dont je redoutais le plus… La suite s’enchaina très vite, je fus arrêté puis jugé irresponsable de mes actes et envoyé en UMD (unité pour malade difficile). En UMD j’ai raconté toute mon histoire au psychiatre de l’unité, il m’a dit qu’il comprenait et que mon vécu  était tragique. La seule personne qui contredisait ma version fut ma tante, une femme odieuse et aussi pourrie que mes parents, elle disait que je n’étais qu’un menteur, un malade qui avait délibérément tué ses parents. Étant une personne très proche de la famille ,passant  beaucoup de son temps en notre compagnie, elle disait qu’elle m’avait vu grandir et que depuis le début elle voyait que quelque chose  clochait  chez moi, mais que ce n’était pas de la schizophrénie. Elle disait que j’étais un psychopathe. Mais c’est faux n’est ce pas ? Je ne raconterai pas tout ça seulement pour échapper à la peine capital ? Non, bien sure  que non, vous me croyez, n’est ce pas ?


voici un essaie de fin, dites moi ce que vous en pensez.

( Désolé pour le double post ).
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyVen 13 Juil 2018 - 18:43


Bonjour MarbeL,

Texte très touchant sur un sujet que j'affectionne particulièrement !
Dis-moi, il existe pour de vrai Antoine ou c'est totalement inventé ? Rolling Eyes (ouais je pose des questions bizarres )

Ta plume est encore un peu fragile mais agréable, avec de belles phrases qui sentent le vécu et que tu arrive bien à retranscrire.
Je ne doute pas que tu te perfectionneras au fil du temps, tu es douée. :)
Au plaisir de te lire. Wink
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MarbeL



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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] EmptyVen 13 Juil 2018 - 22:58

Bonsoir monsieur K,

Heureusement (ou malheureusement) ce chers Antoine n'existe pas, bien que ce serai vraiment passionnant qu'il existe.

Merci beaucoup :)
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MessageSujet: Re: Un rôle à jouer [-16]   Un rôle à jouer [-16] Empty

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